Les travailleurs algériens du chantier du viaduc transrhumel de Constantine, qui s'étaient mis en grève il y a quatre jours, ont repris le travail en accordant toutefois un délai jusqu'à dimanche à l'entreprise Andrade-Gutierrez pour la satisfaction de leurs revendications, a-t-on appris jeudi. Le chargé des conflits sociaux auprès de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Hamza Bellami, a déclaré à l'APS qu'à la suite d'une réunion des représentants des travailleurs grévistes avec des responsables locaux et des représentants de l'inspection du travail, organisée jeudi, les travailleurs ont décidé "de faire redémarrer le chantier du transrhumel" en espérant une réponse à leurs revendications professionnelles. M. Bellami a affirmé que les représentants des travailleurs ont obtenu "des assurances" auprès des responsables locaux quant à leurs revendications qui seront satisfaites dès l'arrivée, dimanche, du directeur général de l'entreprise brésilienne Andrade-Gutierrez, en charge de la construction du viaduc. Le syndicaliste a précisé qu'un "protocole d'accord" portant sur trois point essentiels, relatifs à "la prime d'indemnité de licenciement (prime de fin de chantier), le versement des primes de rendement individuel et collectif (PRI-PRC) et l'allongement de la durée du contrat de travail à un minimum de six (6) mois", devrait être signé entre les deux parties. Prévu pour être livré dans le courant de l'année 2014, le chantier du huitième pont de l'antique Cirta avance jusqu'à présent à un rythme appréciable. Un total de 350 travailleurs algériens y est employé, en plus de 200 étrangers.