Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a salué vendredi l'Ethiopie pour les efforts considérables que ce pays accomplit pour aider son voisin, la Somalie, à travers l'ouverture de ses frontières aux réfugiés de ce pays. Pour la troisième et dernière étape de sa mission dans la région, après la Somalie et le Kenya, M. Guterres a ainsi félicité l'Ethiopie pour sa politique d'asile, indiquant que ce pays est ''un pilier en matière de protection des réfugiés'' de la région. Le HCR travaille avec le gouvernement éthiopien et d'autres partenaires pour répondre aux besoins de 240.000 réfugiés somaliens. Le pays accueille également plus de 73.000 réfugiés Erythréens, 62.000 Sud-Soudanais et plus de 30.000 Soudanais. Le HCR et le gouvernement éthiopien ont développé des procédures pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à l'intérieur de la Somalie, pays où un début de paix s'est instauré pour la première fois depuis plus de deux décennies. Un programme visant à permettre aux réfugiés qualifiés de travailler hors des camps va également être renforcé. Dans le cadre de ce projet, près de 1.200 réfugiés érythréens sont inscrits dans des universités : Un programme que M. Guterres, suite à une rencontre avec un groupe de jeunes diplômés, a qualifié de ''remarquable''. La mission du chef du HCR dans la région cherche à promouvoir une initiative mondiale afin de trouver des solutions durables pour les réfugiés somaliens. Néanmoins, il s'est inquiété de la hausse du nombre des réfugiés en Ethiopie et du montant limité des ressources, et a exprimé sa préoccupation devant le sort de 1.700 enfants érythréens séparés et non accompagnés vivant dans le camp de réfugiés de Mai-Aini.