Les dirigeants de la révolution transcendaient leurs divergences au sein du Comité de coordination et d'exécution (CCE) lorsqu'il s'agissait de contrecarrer les plans du colonialisme français, a indiqué mardi à Alger le moudjahid et membre du Conseil national de la révolution algérienne, Tayeb Thaâlbi. Les dirigeants de la révolution ont transcendé leurs divergences à chaque fois qu'il s'agissait de contrecarrer les plans du colonialisme français, a précisé le moudjahid Tayeb Thaâlbi dans son intervention au forum de la mémoire du quotidien "El-Moudjahid", à l'occasion du 57e anniversaire de la création du CCE. Il a souligné que les positions du chahid Abbane Ramdane étaient en accord avec celles du chahid Larbi Ben M'hidi, tant au sein du CCE que dans les autres structures de la révolution. Pour le conférencier, Abbane Ramdane a joué un rôle majeur au sein du CCE et dans l'organisation de la révolution au niveau de la capitale avant la tenue du Congrès de la Soummam, le 20 août 1956. L'historien et enseignant universitaire Zoheir Ihadaden a, pour sa part, souligné que la préparation du Congrès de la Soummam au niveau de la capitale a valu à Abbane Ramdane, Krim Belkacem et Larbi Ben M'hidi d'être désignés en tant que membres du Comité de coordination et d'exécution aux côtés de Saâd Dahleb et de Benyoucef Benkhedda. Pour le conférencier, l'absence de coordinateur entre les membres du CCE était l'une des principales entraves rencontrées par le comité qui a conduit à l'émergence de l'état-major général de l'Armée de libération nationale (ALN).