Les parties concernées maîtrisent "totalement" les cas de paludisme enregistrés récemment dans certaines régions du pays, a affirmé, mardi à Alger, le secrétaire général du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelhak Saihi. "La situation est maîtrisée concernant les cas de paludisme enregistrés récemment dans certaines régions du pays", a indiqué M. Saihi en marge de l'installation du conseil de la réforme de la gestion du service public de Santé, précisant à cette occasion qu'il s'agissait de "cas importés au pays". Dans le même contexte, il a réfuté toute situation épidémique en Algérie rappelant à cet effet les déclarations du directeur central de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Smaïl Mesbah, qui avait expliqué qu'il s'agissait d'un "micro foyer local, sporadique et limité à la localité d'El Atteuf (Ghardaïa)". Il avait précisé que l'apparition de la maladie était due à la "réunion d'un certain nombre de conditions favorisant la prolifération du parasite, telles que les eaux stagnantes, la proximité d'oued, la fuite d'eau à travers les réservoirs et la chaleur constante". Le SG du ministère de la santé a réaffirmé que les supporters de l'équipe nationale de football qui se sont déplacés récemment au Burkina Faso n'étaient pas responsables de l'apparition des cas de paludisme signalés, ajoutant que le ministère de la Santé maintiendra le dispositif de contrôle et de lutte contre le paludisme à travers le territoire national. Vingt-quatre (24) personnes ont été atteintes de paludisme en Algérie, dont trois sont décédées depuis octobre dernier, rappelle-t-on.