La ministre de l'Environnement et de l'aménagement du territoire, Dalila Boudjemaâ, a annoncé, dimanche à Alger, que son secteur se dotera dans un mois d'une nouvelle installation qui traitera 200 kilos de plastique par heure afin de régler le problème de transformation des sachets en plastique dans le pays. "Le ministère de l'environnement va procéder à une opération pilote et se dotera dans un mois d'une installation capable de traiter 200 kilos de plastique par heure", a précisé Mme. Boudjemaâ en marge d'une séance de travail regroupant les directeurs de l'environnement des 48 wilayas du pays. Elle a annoncé dans le même cadre la création prochaine d'un réseau de micro-entreprises qui fera du recyclage pour valoriser des déchets et fera travailler les jeunes par la même occasion. Mme. Boudjemaâ a également fait part de la suppression "progressive" des sachets en plastique par le biais de leur "normalisation". "Le sachet actuelle pèse de 3 à 4 gr, son grammage augmentera de 10 à 12 gr, ses taxes seront plus consistantes pour le producteur et sera donc payant pour le consommateur", a-t-elle expliqué. Mais elle a reconnu, cependant, que la suppression totale du sachet en plastique est "impossible actuellement" car "son interdiction totale va conduire à la fermeture des 600 unités de transformation de plastique et du coup la suppression de 9000 emplois". Selon la ministre, l'Algérie consomme quelque 7 milliards de sachets en plastiques par an.