Les commémorations nationales doivent être une opportunité pour "renouveler et consolider" la cohésion du peuple au service de la construction de l'Algérie, a considéré mardi à Batna la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes, Nouria Hafsi. Au cours d'une rencontre tenue à l'université en marge d'une cérémonie en hommage à des chahidate et des moudjahidate, l'occasion du 53ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, Mme Hafsi a estimé que les algériennes et les algériens sont "tous tenus de renouveler leur engagement à l'égard de celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour l'émancipation de la patrie" et "d'œuvrer à la défense du pays et la concrétisation de son développement global et durable ainsi que la préservation de sa stabilité dont le recouvrement a été chèrement arraché". En commémorant les évènements du 11 décembre 1960 qui furent "un grand moment historique d'affirmation de la volonté légitime du peuple algérien de retrouver sa liberté, nous devons affronter avec la même détermination le défi de construire aujourd'hui une Algérie unie et fière", a-t-elle souligné. Après avoir mis en exergue les sacrifices de la femme algérienne pendant la Révolution puis dans l'édification du pays, Mme Hafsi a indiqué que cette même femme a été durant la décennie noire "aux premières loges du combat pour la préservation de la nation algérienne pendant que certains faisaient des valeurs religieuses et des acquis nationaux un fonds de commerce". Mme Hafsi a présidé une cérémonie en hommage à plusieurs chahidate dont Meriem Bouattoura et Ziza Massika, et moudjahidate dont Sassia Mohamedi, Aziza Amrane et Oumhani Bousseta surnommée "la martyre vivante".