Le chef de l'armée et ministre de la Défense d'Egypte Abdelfattah al Sissi a annoncé samedi qu'il ne serait candidat à la présidence que si le peuple le demandait et que l'armée lui donnait un mandat, selon le site d'information officiel Al-Ahram. ‘‘Je ne peux tourner le dos à l'Egypte'‘, a déclaré M. al-Sisi lors d'un symposium organisé par les Forces armées. A cette occasion, M. Al-Sisi a invité tous les Egyptiens à prendre part au référendum sur le nouveau projet de Constitution du pays prévu pour les 14 et 15 janvier prochain, estimant que la charte représente ‘‘un tiers de la future feuille de route'‘. ‘‘Une faible participation au prochain référendum sur le projet de Constitution serait embarrassante'‘, a-t-il conclu. Prévue le 14 janvier courant, la consultation référendaire sur la nouvelle constitution verra la participation de près de 52 millions d'électeurs à l'intérieur du pays. Dans une déclaration à la presse samedi, le ministre de l'Intérieur égyptien, Mohamed Ibrahim, a affirmé que les forces de sécurité étaient en état d'alerte maximale et le niveau de l'état d'urgence élevé afin de sécuriser le référendum en Egypte, soulignant que ce plan prévoit la sécurisation de l'ensemble des infrastructures stratégiques et l'intervention ‘‘en force'‘ face à toute ‘‘tentative d'introduction dans les prisons et structures de la police'‘.