Les intervenants de plusieurs pays africains ont souligné, samedi à Oran, la nécessité d'une implication des populations dans les programmes d'économie verte pour assurer leurs réussites. Au cours de la première table-ronde sur "l'économie verte et les enjeux sociaux", programmée dans le cadre de la conférence africaine de haut niveau, qu'abrite, deux jours durant, Oran, les orateurs ont préconisé la sensibilisation des populations africaines sur les fondements et principes de l'économie verte, l'investissement privé dans l'économie verte pour contribuer à la création d'emplois verts. Les intervenants se sont entendus sur la nécessité d'une coopération entre les universités pour développer et promouvoir l'économie verte, qualifiée de challenge pour le continent africain, d'une mise en place de programmes de formation dans ce domaine et d'une maitrise de la technologie et du savoir-faire dans ce domaine. Cette table-ronde a permis à certains intervenants de présenter des exemples réussis de projets d'économie verte dans leurs pays respectifs. Cette conférence a été ouverte par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, en présence d'une trentaine de ministres africains de l'environnement et de représentants d'institutions et organismes internationaux. Les participants ont saisi cette occasion pour débattre de la question de l'économie verte, telle que perçue par les pays africains et synonyme notamment de développement, de croissance, de création d'emplois, de lutte contre la pauvreté, d'exploitation rationnelle des ressources naturelles, de maitrise du savoir-faire, de transfert de technologies et de partenariat fructueux et bénéfiques.