La responsable du bureau de la protection de l'enfance à la Direction générale du la Sûreté nationale (DGSN), Kheira Messaoudene, a fait état lundi à Alger d'une "baisse sensible" de la délinquance juvénile et des actes de violence à l 'encontre les enfants en 2013 avec un recul de 13% de par rapport à 2012. Mme Messaoudene, qui a présenté au forum de la Sûreté nationale un bilan sur "L'année algérienne de la prévention en milieu urbain" a précisé que 6.321 cas de violence sur des enfants ont été enregistrés en 2013. Durant la même année 1.818 enfants ont subi des agressions sexuelles et 627 ont été victimes de mauvais traitements. 256 cas d'enlèvement d'enfant ont été enregistrés. Les victimes ont été délivrées et remises à leurs parents saines et sauves grâce à l'intervention des agents de la Sûreté nationale, a indiqué la responsable. Par ailleurs, 14 enfants victimes d'homicide volontaire ont été enregistrés dont trois ont subi des agressions sexuelles à Constantine et Mostaganem. Pour la même responsable, cette baisse est due au efforts consentis par la DGSN lors des campagnes de sensibilisation et de prévention menées à travers le pays, soulignant l'"intérêt particulier" accordé par le DGSN, le général major, Abdelghani Hamel, aux brigades en charge de la protection de l'enfance au niveau des centres de sûreté de wilaya. Elle a mis en exergue l'importance de l'action de sensibilisation menée par la DGSN en coordination avec la société civile pour mettre un terme à la délinquance juvénile et à la violence à l'encontre des enfants. Pour ce qui est de la prévention contre les stupéfiants, le représentant de la direction de la sûreté publique, Rabeh Zouaoui, a indiqué que 370 campagnes de sensibilisation ont été organisées au niveau des quartiers populaires dans neuf wilayas du pays permettant, a-t-il dit, de réaliser des "résultats tangibles" en matière de prévention contre ce fléau. 1.053 cas liés à la consommation de stupéfiants ont été recensés dont 600 ont été transférés vers des structures hospitalières spécialisées. Les intervenants à la rencontre ont convenu de la nécessité de coordonner les efforts des pouvoirs publics, de la société civile et des médias pour lutter contre la consommation de stupéfiants qui prend, ont-ils insisté, une dimension dangereuse dans la société et en milieu scolaire notamment.