Le candidat indépendant à la Présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, a promi,s samedi à Oran, de créer "une instance pour le dialogue politique et la coordination sécuritaire pour le règlement des problèmes dans le continent africain en concertation avec les acteurs de la communauté internationale. Lors d'un meeting populaire qu'il a animé à la salle omnisports Hamou Boutlelis au 21eme jour de la campagne électorale, M. Benflis s'est engagé "à rétablir l'Algérie dans le rôle qui est sien dans la région du Sahel à travers la création d'une instance pour le dialogue politique et la coordination sécuritaire après concertation avec les pays du champs". Cette instance aura pour mission, selon M. Benflis, "de trouver des solutions aux problèmes de l'Afrique en concertation avec les acteurs de la communauté internationale" car l'Algérie, a-t-il dit, "assumera ses responsabilités régionale et internationale en tenant compte de ses intérêts". Sur le plan politique, M. Benflis a promis de réhabiliter les diplomaties parlementaires et la diplomatie économique et à ne pas exclure, s'il venait à être élu, la politique extérieure du débat national au sein des institutions" tout en soutenant les cause justes. Le candidat Benflis a réitéré à partir d'Oran où il a animé son troisième meeting ce samedi, son engagement à créer un syndicat de la police, réviser la loi sur l'Information et les textes législatifs régissant la lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. "Si je suis élu président de la République j'engagerai un dialogue national, conduit par un gouvernement d'union nationale visant à mettre en place une constitution consensuelle, a-t-il promis. Il a enfin préconisé que l'opposition politique mette en place "un partenariat véritable" qui concrétise "l'exercice pluraliste" s'engageant à "repenser la nature de la relation entre l'opposition et l'Etat. Pour clore son meeting, le candidat Benflis a soutenu que le peuple "aspire aujourd'hui à un changement par les urnes". M. Benflis réfute les accusations portées contre ses représentants ORAN - Le candidat indépendant à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, a réfuté samedi soir à Oran les accusations portées contre ses représentants par la direction de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika qu'il n'a pas citée nommément. "Plus ils échouent à présenter des solutions efficientes aux problèmes des Algériens et à chaque fois qu'ils sont confrontés aux succès de mes meetings, ils recourent aux mensonges allant parfois jusqu'à des accusations graves et infondées", a-t-il martelé . M. Benflis a considéré que de telles dérives visaient à l'entraîner "dans des débats stériles et superflus de nature à entamer le bon déroulement de la campagne électorale et de l'élection présidentielle". Le candidat à la magistrature suprême a exprimé son souci de préserver la sécurité et la stabilité de l'Algérie estimant que "seules des élections libres et démocratiques concrétiseront la souveraineté du peuple et la stabilité durable". La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika avait dénoncé samedi dans un communiqué des "violences" de la part de représentants du candidat Ali Benflis, "constatées depuis le début de la campagne électorale" dans plusieurs wilayas à l'encontre de ses principaux animateurs. "Nous prenons acte, ce jour de veille de fin de campagne, de la poursuite de comportements violents de la part de parties hostiles au déroulement serein et transparent de la campagne et de l'élection pour la présidentielle, et dénonçons les auteurs de cette violence qui émane de représentants du candidat à la présidentielle Ali Benflis", a relevé le communiqué, signé par le directeur de la communication à la direction de campagne, Abdeslam Bouchouareb.