La direction de campagne du candidat à la présidentielle du 17 avril, Ali Benflis, a démenti dimanche dans un communiqué toute accusation de violences portée contre ses représentants. La direction de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika avait dénoncé, la veille dans un communiqué, des "violences" de la part de représentants du candidat Ali Benflis, "constatées depuis le début de la campagne électorale" dans plusieurs wilayas à l'encontre de ses principaux animateurs. A son tour, le président Bouteflika a fustigé samedi soir les dépassements ayant entaché, à certains moments, le déroulement de la campagne électorale. "Les représentants du candidat Ali Benflis n'ont en aucun moment fait preuve de violence ou de dérapages verbaux. Pour preuve, ni les services de sécurité ni la justice n'ont enregistré de plaintes contre eux", a affirmé la direction de campagne, ajoutant que "les services concernés de l'Etat sont à même de déterminer la réalité des assertions contenues dans le communiqué de presse du candidat président (...)". Selon la direction de campagne, "les accusations infondées" portées contre les soutiens et sympathisants du candidat Benflis à Menéa, Berriane, Khenchela, Sétif et Alger et dans d'autres régions du pays, "visent en réalité à cacher l'incapacité des représentants du candidat président à mobiliser la population". Enfin, la même source a souligné que le candidat Benflis "tient à rassurer tous ceux qui, de près ou de loin, soutiennent son projet (...) qu'il poursuivra le combat jusqu'à la victoire en dépit des menaces et des campagnes de dénigrement qui ne trompent plus personne".