Plus de 8 600 000 élèves sont attendus pour la rentrée scolaire 2014-2015 soit une hausse de 188 000 élèves par rapport à l'année en cours (8.470.007 élèves), selon le ministère de l'Education nationale. Le directeur de l'enseignement secondaire général et technique Abdelkader Missoum a indiqué lors de la conférence nationale des directeurs de l'Education présidée lundi par la ministre du secteur, Noria Benghebrit, que les prévisions pour la rentrée 2014-2015, les trois cycles confondus, tablaient sur 8.618.155 élèves soit une hausse de 188 000 élèves (2,26 pc). En matière de structures, le secteur de l'Education devrait réceptionner 249 nouveaux établissements primaires, 99 établissements moyens et 125 lycées. Pour les responsables du secteur, la rentrée scolaire s'inscrit dans le cadre "du parachèvement de la mise en oeuvre du plan de développement 2010-2014 et de la poursuite du processus de réforme du système éducatif". Toutes les démarches entreprises dans ce sens visent à "améliorer la qualité de l'enseignement et le rendement scolaire", a souligné le directeur central dans son intervention. La prochaine rentrée scolaire sera marquée par l'introduction de nouvelles mesures dont le renforcement des capacités du secteur en termes de structures d'accueil, d'encadrement pédagogique et administratif. Les mesures prévoient également le renforcement des capacités nationales pour la formation des formateurs et l'amélioration du service public. Selon le même responsable, ces mesures devraient contribuer à la réalisation des objectifs escomptés. Il s'agit notamment du suivi de l'application des dispositions relatives à l'allègement du cartable scolaire au cycle primaire et de l'opération d'introduction des travaux dirigés dans les matières essentielles (Langue arabe, mathématiques, langues étrangères) au cycle moyen outre l'adoption des livres scolaires de 1ere et 2ème années primaires (édition 2014). Concernant le service public, le même responsable a préconisé la généralisation de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens.