Le commissaire des ressources humaines, des sciences et technologie de l'Union africaine (UA), Martial De Paul Ikounga, a affirmé que l'Université panafricaine, dont l'Algérie abrite l'un des cinq instituts, "répond aux attentes des pays africains pour la formation d'une génération instruite et consciente des défis du continent". Lors des préparatifs en cours pour le 23e sommet de l'UA à Malabo (Guinée équatoriale), M. Ikounga a souligné l'importance de l'éducation dans le développement des compétences africaines de demain, soulignant que "l'Université panafricaine répond aux attentes des pays africains et à la volonté de l'UA, à travers la commission aux sciences et technologie de former une génération instruite et consciente des défis du continent". Le haut responsable africain a mis en exergue l'importance de l'Institut africain de l'eau, de l'énergie et des changements climatiques abrité par la ville de Tlemcen "dans la réalisation de la sécurité alimentaire en Afrique, d'autant que la plupart des problèmes qui entravent la sécurité alimentaire dans le continent sont liés essentiellement aux changements climatiques et à la pénurie d'eau". Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait signé un accord de coopération avec le commissaire des ressources humaines, des sciences et technologie de l'UA, pour la création d'un institut africain de l'énergie, de l'eau et des changements climatiques qui sera opérationnel à partir de novembre prochain. La faculté des sciences de l'ingénieur de l'Université de Tlemcen a été retenue pour abriter ce nouvel institut qui sera relié à dix centres de recherches africains et fera partie du réseau formant l'université panafricaine. Ce réseau est constitué de l'université de Tlemcen et de quatre autres instituts spécialisés dans les sciences de la terre et de la vie (Nigeria), des sciences sociales et de gouvernance (Cameroun), des sciences de la vie et l'agriculture (Kenya) et des sciences de l'espace (Afrique du sud). M. Ikounga a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité "d'investir dans les ressources humaines et la jeunesse que recèle l'Afrique pour un meilleur avenir.