L'Assemblée populaire nationale (APN) poursuivra, lors de cette session d'autonome, ses activités à l'effet de "consolider" le dialogue et la "concertation" entre tous les groupes parlementaires, a souligné mardi à Alger le président de cette institution, Mohamed Larbi Ould Khelifa. "L'Assemblée poursuivra, lors de cette session, ses activités à l'effet de consolider le dialogue et la concertation entre les groupes parlementaires, majorité et opposition, la dynamisation de la diplomatie parlementaire au niveau des relations bilatérales et multilatérales", a déclaré M. Ould Khelifa dans une allocution à l'ouverture de la session d'autonome 2014. Le président de l'APN a expliqué que cette poursuite ne peut avoir lieu que grâce aux principes généraux de la politique étrangère fondée sur la coopération, le bon voisinage, la sécurité, la stabilité, le rejet de l'ingérence et de l'intervention étrangère ainsi que la réconciliation et le consensus. Il a estimé que cette position de principe a prouvé sa crédibilité, notamment dans la région arabe et africaine là où les conflits armés et l'intervention étrangère directe ont conduit, a-t-il dit, à des situations dramatiques. Un état de fait qui a mené, a-t-il poursuivi, à l'encouragement de la menace "des cellules terroristes dormantes ou en activités sur la sécurité des pays de la région et celle des autres régions du monde". M. Ould Khelifa a dans le même cadre évoqué la situation qui prévaut dans le Sud algérien, précisant que celle-ci subit les complications de ces situations "dramatiques" à cause de la situation sécuritaire qui ne cesse de se détériorer en Libye et les troubles au Mali, mettant en évidence, le rôle crucial de la diplomatie algérienne sur orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans cette région. Le premier responsable de l'APN a rappelé, à ce propos, que l'Algérie a vaincu seule le terrorisme et ce, grâce, a-t-il fait savoir, à la vigilance de son peuple, de son armée et de ses forces de sécurité. Selon M. Ould Khelifa, le peuple algérien a fait face, dans sa longue histoire, à de nombreux et décisifs défis qu'il a vaincus à la faveur de "la volonté collective, de la sagesse et du courage de son commandement national et de ses élites conscientes de la réalité des enjeux qui se posent à l'Etat et à la société". Citant le cas de la wilaya de Ghardaïa, le même responsable a rappelé que les lois algériennes, depuis l'indépendance à nos jours, ne prévoient aucune ségrégation confessionnelle ni distinction ethnique "en dépit des tentatives de l'administration coloniale française et ses experts en ethnologie". Par ailleurs, M. Ould Khelifa est revenu sur la décision du président Bouteflika d'amender la Constitution, rappelant qu'aucune force politique n'a été exclue afin de donner son avis et ses propositions. "Après plusieurs semaines de concertations, la porte demeure ouverte et l'objectif très clair, à savoir s'accorder autour d'une même Constitution consensuelle qui répond aux attentes des Algériens et fidèle à la déclaration du 1er novembre 1954", a-t-il relevé. Le même responsable est également revenu sur le dernier Conseil des ministres, où un grand nombre d'"importants" projets de lois dont celui relatif à la loi des Finances 2015, à la protection de la femme et l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail. Sur le plan international, le président de l'APN a réitéré le soutien de l'Algérie au combat du peuple palestinien opprimé à Ghaza et dans tous les territoires occupés ainsi qu'au droit au peuple sahraoui de s'autodéterminer en toute liberté et transparence.