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Football: "une place de choix réservée aux pelouses naturelles"
Publié dans Algérie Presse Service le 27 - 11 - 2014

Les pelouses en gazon naturel ont désormais "une place de choix" dans les projets de stades en Algérie, car le football "se joue mieux" sur l'herbe, a indiqué jeudi à Alger le ministre des Sports, Mohamed Tahmi.
"Sur les 1300 stades de football existants, 35 seulement sont dotés de pelouses en gazon naturel. Un constat qui nous amène à nous pencher sérieusement sur cette question car le football se joue mieux sur du gazon naturel" a déclaré Tahmi à la presse en ouverture d'une journée d'étude sur "la pose et l'entretien de surfaces en gazon naturel".
"Une bonne partie des pelouses ne sont pas en bon état. Nous avons voulu à travers cette journée faire intervenir des spécialistes pour donner des éclairages et d'éventuelles options", a indiqué le premier responsable du sport en Algérie.
L'artificiel a sensiblement pris le dessus ces dernières années sur le naturel dans les stades algériens ce qui a poussé le ministère des Sports à limiter le recours au tartan.
"Nous avons donné instruction pour ne pas transformer les terrains de gazon naturel en surfaces synthétiques sauf nécessité extrême. Les OPOW ont bénéficié de matériel pour assurer leur bon entretien", a souligné Tahmi.
Durant les années 1990, beaucoup de stades gazonnés en Algérie ont changé leur pelouse naturelle contre un tartan artificiel, en raison de de la détérioration du gazon. Cela avait concerné, à titre d'exemple, les stades d'Oran, Relizane, Tiaret, Bel Abbès, Béjaia.
Exceptées les pelouses du stade Mustapha-Tchaker de Blida et du Chahid-Hamlaoui de Constantine qui sont bien entretenues, les autres pelouses en gazon se trouvent dans un piteux état, notamment celles de Annaba (19-mai 1945 et Colonel-Chabou).
Plusieurs experts algériens et étrangers évoqueront lors de cette journée thématique, leurs expériences dans la pose et l'entretien des surfaces de jeu naturelles.
La première communication sous le thème "importance du sol dans la réussite d'un terrain de football" sera donné par Aboud Salah Bey, directeur Général du Bureau national d'étude et développement rural (Bnedrer).
Les responsables des parcs omnisports (Opow) ainsi que le Directeur du sport militaire, le Général major Meguedad Benziane, étaient présents à l'ouverture de cette rencontre.
Gazon naturel: la qualité de sol et le niveau d'entretien déterminants dans la réussite des pelouses (intervenants)
La qualité de sol et le niveau d'entretien des pelouses en gazon naturel sont déterminants dans la performance et la durée de vie de ces surfaces naturelles, ont estimé jeudi à Alger des experts algériens et étrangers spécialisés dans la gestion de terrains de football et de Rugby.
Intervenant au cours d'une journée d'étude sur la pose et l'entretien de surfaces en gazon naturel, ces experts-agronomes ont évoqué leurs expériences dans différents stades en France, en Angleterre, en Afrique et en Asie.
"Les gens parlent à chaque fois de la qualité du gazon pour critiquer une mauvaise de surface de jeu. On n'est pas du tout d'accord avec cette approche car souvent c'est la qualité de sol qui pose problème", a indiqué Patrice Therre, P-dg de Novarea, laboratoire français de contrôle de gazon agréé par la Fédération internationale de football (Fifa).
Le conférencier a insisté sur le compactage du substrat (terre végétale mélangée avec du sable et d'autres matériaux) qui ne doit pas changer d'aspect.
"Le sol-support doit garder son homogénéité pour éviter la déformation du gazon qui sera incorrigible par le suite. Le système de drainage, le bordurage et l'arrosage sont aussi importants" a-t-il fait savoir, révélant que "l'arrosage fait plus de mal au gazon qu'une légère sécheresse. Maîtriser l'eau est une garantie de réussite de la surface verte".
Il aussi a noté que la gestion du gazon n'est pas "standard" et qu'elle diffère d'une région à une autre. "On ne va pas gérer un gazon au stade de Marseille, une ville côtière, de la même manière de celui de Lens", estimant en outre "que l'importation d'un gazon des Pays Bas pour l'installer à Alger n'est pas une bonne chose".
De son côté, le directeur général du Bureau national d'étude et développement rural (Bnedrer), Aboud Salah Bey a abondé dans le même sens en prenant la pelouse du stade du 5-juillet d'Alger comme exemple édifiant.
"Après le fameux match amical Algérie-Bosnie en novembre 2012, tout le monde a critiqué la qualité du gazon posé qui est le même que celui installé au stade Hamlaoui de Constantine. A Alger ça n'a pas bien marché mais à Constantine si, car finalement le problème est dans la terre végétale", a précisé Aboud.
"Nous avons effectué par la suite des interventions au stade du 5-juillet qui a pu accueillir la finale de coupe d'Algérie 2013 avec une pelouse en bon état. Cependant, avec l'opération de rénovation générale de cette infrastructure, il est préférable d'installer une nouvelle pelouse", a-t-il dit.
Le responsable du Bnedrer a assuré que l'entreprise qu'il préside est "prête à accompagner" le ministère des Sports dans le suivi du gazon des nouveaux stades d'Oran, Baraki, Douéra et autres.
Durée de vie du gazon principal soucis des clubs
Le P-dg de Natural Grass, Bertrand Picard, a souligné que les clubs de football veulent avoir des pelouses résistantes et flexibles pour des considérations de performances sportives et aussi de rentabilité économique.
"La durée de vie et la qualité du gazon dépendent en grande partie du niveau de formation de l'équipe d'entretien", a-t-il analysé après avoir évoqué l'expérience de son entreprise en installant en un mois une pelouse naturelle dans un stade de rugby, devenue opérationnelle après seulement sept semaines.
Enfin, le directeur de Team Green (France), Yves Martinotti, a lui insisté notamment sur "la racine et le choix des espèces" qui déterminent la qualité et la résistance du gazon.
"Le gazon naturel, c'est la racine. A titre d'exemple, le stade de Rades en Tunisie dispose de la pelouse la plus difficile à entretenir. Sans une prise en charge minutieuse de la racine du gazon, aucune pelouse n'aurait résisté sur un sol aussi compliqué", a expliqué Martinotti.
Après les interventions des experts, le ministère des Sports a invité les participants à cette journée d'apporter, en ateliers, leur contribution pour s'échanger les expériences et avoir une idée sur ce qui se passe en matière de pose et d'entretien du gazon à travers les stades du monde.


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