«Un constat qui nous amène à nous pencher sérieusement sur cette question car le football se joue mieux sur du gazon naturel», a déclaré Tahmi à la presse en ouverture d'une journée d'étude sur «la pose et l'entretien de surfaces en gazon naturel». «Une bonne partie des pelouses ne sont pas en bon état. Nous avons voulu à travers cette journée faire intervenir des spécialistes pour donner des éclairages et d'éventuelles options», a indiqué le premier responsable du sport en Algérie. L'artificiel a sensiblement pris le dessus ces dernières années sur le naturel dans les stades algériens, ce qui a poussé le ministère des Sports à limiter le recours au tartan. «Nous avons donné instruction pour ne pas transformer les terrains de gazon naturel en surfaces synthétiques sauf nécessité extrême. Les Opow ont bénéficié de matériel pour assurer leur bon entretien», a souligné Tahmi. Durant les années 1990, beaucoup de stades gazonnés en Algérie ont changé leur pelouse naturelle contre un tartan artificiel en raison de la détérioration du gazon. Cela avait concerné, à titre d'exemple, les stades d'Oran, Relizane, Tiaret, Bel Abbès, Béjaïa. Exceptées les pelouses du stade Mustapha-Tchaker de Blida et Chahid- Hamlaoui de Constantine qui sont bien entretenues, les autres pelouses en gazon se trouvent dans un piteux état, notamment celles de Annaba (19-Mai- 1945 et Colonel-Chabou). Plusieurs experts algériens et étrangers évoqueront lors de cette journée thématique, leurs expériences dans la pose et l'entretien des surfaces de jeu naturelles. La première communication sous le thème «Importance du sol dans la réussite d'un terrain de football», sera donnée par Aboud Salah Bey, directeur général du Bureau national d'étude et développement rural (Bneder). Les responsables des parcs omnisports (Opow) ainsi que le directeur du sport militaire, le Général major Meguedad Benziane, étaient présents à l'ouverture de cette rencontre. APS