Deux clubs de Ligue 1 algérienne de football, la JS Kabylie et l'USM Bel Abbès, entament mardi la phase retour du championnat, avec deux nouveaux entraîneurs, après une phase aller marquée par une série de changements sans précédent à la barre technique de la majorité des 16 formations de l'élite. La JSK, qui a ''consommé'' deux coachs durant la première partie de la saison, le Belge Hugo Bross et le Français François Chicollini, a engagé un nouvel entraîneur durant la trêve hivernale, le Français Jean-Guy Walemme. Le président des ''Canaris'', Mohand Cherif Hannachi, reste ainsi ''fidèle'' à sa politique de recrutement des entraîneurs en privilégiant la piste européenne. Cependant, cela risque de porter préjudice à son équipe avec cette instabilité chronique au niveau de la barre technique. Force est de remarquer tout de même que le nouveau patron technique des ''Lions de Djurdjura'' n'atterrit pas dans un terrain inconnu. A priori, il maîtrise bien son sujet grâce à son expérience de six mois dans le championnat algérien. L'ancien driver de l'AJ Auxerre avait pris part à la première partie de l'exercice 2014-2015 sur le banc de l'USM Bel Abbès, le nouveau promu en Ligue 1. Il a choisi ainsi de changer d'air en optant pour la JSK, une décision qui n'a pas pour autant mis les dirigeants de la ''Mekerra'' dans l'embarras, comme l'atteste le temps record qu'ils ont pris pour engager son remplaçant. Le nouvel entraîneur des Vert et Rouge n'est autre que Boualem Charef, qui garde un mauvais souvenir de son passage de quelques mois chez les autres Vert et Rouge de la capitale. Au MC Alger depuis l'intersaison, Charef a été contraint de rendre le tablier au bout de 11 journées, laissant le ''doyen'' se morfondre dans le bas du classement. A l'USMBA, il n'aura pas non plus la tâche facile, puisqu'il a hérité d'une équipe jouant, elle aussi, sa survie dans la cour des grands. Le club occupe la 12e place avec 19 points, devançant de trois unités le premier relégable, le NA Hussein-Dey. La première manche du championnat avait connu un mouvement inédit d'entraîneurs : 14 coachs ont, soit démissionné de leurs postes soit été limogés. Seuls cinq techniciens ont ''tenu le coup'' : Abdelkader Amrani (MO Béjaia), Abdekader Iaiche (USM El Harrach), Hubert Velud (USM Alger), Kheireddine Madoui (ES Sétif) et Djamel Benchadli.