La prise en charge des maladies chroniques dans les établissements de santé en Algérie sera au centre d'une journée d'étude, prévue jeudi prochain à Oran. Initiée par l'équipe "Cancer et société" de l'Unité de recherche en sciences sociales et santé (GRAS) de l'université d'Oran, cette rencontre, qui regroupera des médecins, des malades et des représentants de la société civile, passera en revue la situation des maladies chroniques et leur prise en charge en Algérie, ont indiqué les organisateurs. Selon la même source, le concept de prise en charge mérite une réflexion dans la mesure où il englobe plusieurs volets liés à la pratique médicale dont la qualité de la prise en charge, les attentes des patients, l'espace de soins et l'accès aux soins. Le nombre de malades chroniques ne cesse d'augmenter dans le monde, pour plusieurs facteurs, à savoir le stress, la mauvaise alimentation et le manque d'activité physique, a-t-on souligné. Des mesures "urgentes" doivent être prises pour prendre en charge le diabète et l'obésité, entre autres et renforcer la sensibilisation à l'importance d'une alimentation saine impliquant les médias, a-t-on ajouté. Les pouvoirs publics doivent tracer un programme préventif des maladies chroniques conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), prônant essentiellement la diminution du sel à raison de 30%, la lutte contre le tabagisme et l'encouragement de l'activité physique, a-t-on noté. Une bonne prise en charge des personnes atteintes d'hypertension et de diabète pourrait réduire un taux important de la mortalité causée par les maladies cardiovasculaires, selon les recommandations de l'OMS.