Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) ont exprimé, dans une décision adoptée lundi lors du sommet de l'Union à Johannesburg, leur "profonde préoccupation" de la "longue impasse" dans laquelle se trouve la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental. La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA "note avec une profonde préoccupation la longue impasse dans laquelle se trouve la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental". La Conférence souligne "la nécessité urgente d'efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit". Rappelant l'avis juridique donné par la Cour internationale de justice (ClJ) le 16 octobre 1975, la Conférence demande à l'Assemblée générale des Nations unies de "fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination pour les populations du Sahara occidental et de protéger l'intégrité du Sahara occidental en tant que territoire non autonome contre tout acte susceptible de saper son intégrité". La Conférence rappelle également "le communiqué du CPS du 27 mars 2015, et à cet égard, renouvelle son soutien total à l'Envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahara occidental, l'ancien président Joaquim Chissano". Elle demande, en outre, au Conseil de sécurité d'"assumer ses responsabilités et de régler les questions du respect des droits de l'homme et de l'exploitation illégale des ressources du territoire". La Conférence "encourage la présidente de la Commission à poursuivre ses efforts".