Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a souligné samedi à Alger que les capacités des établissements de l'enseignement supérieur permettront d'accueillir tous les nouveaux bacheliers de la session juin 2015 dont le nombre s'élève à plus de 360.000. Dans une allocution à l'ouverture de la conférence nationale des recteurs et des présidents d'universités, M. Hadjar a indiqué que "les établissements de l'enseignement supérieur sont à même d'accueillir tous les nouveaux bacheliers", rappelant que 76.000 places pédagogiques et 50.000 lits devraient être réceptionnés lors de la nouvelle année universitaire. Ainsi, les capacités d'accueil seront portées à quelque 1.316.000 places pédagogiques et 677.000 lits, a-t-il dit. Il a rappelé que 358.128 bacheliers se sont inscrits parmi les 363.141 ayant obtenu l'examen du baccalauréat (session juin 2015), ajoutant que "toutes les étapes de l'opération se sont déroulées dans de bonnes conditions grâce notamment à l'amélioration du système d'orientation". Il a été procédé, selon la ministre, au renforcement des offres de formation globale et l'ouverture de formations d'excellence ainsi que l'élaboration d'un cahier de charges pour la création d'écoles supérieures nationales et le renforcement des cellules de garantie de la qualité au niveau des établissements d'enseignement supérieur. Le ministre a rappelé également l'allégement des dossiers à fournir pour les inscriptions et ceux de la bourse et l'adoption d'un nouveau découpage géographique des universités. Par ailleurs, parmi les nouvelles mesures qui seront adoptées à partir de la prochaine rentrée universitaire, la prolongation des horaires pédagogiques jusqu'à 18.30 h et au delà si nécessaire. Il a rappelé qu'au titre de l'exercice 2015, 300 postes budgétaires ont été consacrés aux enseignants et 17.000 postes pour l'encadrement administratif et technique avec la possibilité, a-t-il dit, de "recourir au travail supplémentaire si nécessaire". Par ailleurs, l'étudiant bénéficiera désormais d'un accompagnement durant son cursus universitaire à la faveur de la création de la maison entrepreneuriale au niveau de chaque université, a encore indiqué le ministre. Il a estimé dans ce contexte que la réalisation des projets du secteur implique un climat de sérénité et de confiance mutuelle entre tous les acteurs concernés. Le ministre a enfin souligné que le dialogue avec tous ces acteurs (enseignants, étudiants, syndicats et mouvements estudiantins), reste "un moyen fiable et efficace" pour atteindre les objectifs et le cadre adéquat devant assurer la prise en charge des préoccupations et des revendications légitimes de la famille universitaire".