Les participants au 1er Festival mondial "Vivre ensemble en Algérie" ont appelé, mercredi à Mostaganem, au rejet de la violence faite à la femme et à adopter le dialogue pour résoudre les différends. A la deuxième journée de cette manifestation, l'accent a été mis, lors d'une rencontre au siège de la Fondation "Djanatu El Arif", sur la culture de la paix et le rejet de la violence faite aux femmes, un "phénomène étranger à notre religion qui s'est répandu dans la société", ont-ils regretté. Différentes formes de violences faites aux femmes, verbale, physique et matérielle, ont été abordées par les participants à cette rencontre. Ce festival du vivre ensemble est organisé, quatre jours durant, à Mostaganem, Mascara et Alger, à l'initiative du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, et la Fondation méditerranéenne pour le développement durable "Djanatu El Arif" de Mostaganem, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre la violence faite à la femme. Des universitaires et spécialistes de onze pays dont l'Algérie, la Palestine et la Bosnie participent à cette rencontre. Une série de communications est programmée à cette occasion abordant, entre autres, le divorce, la violence exercée sur la femme en Algérie et la vision de l'Islam sur la violence. Une table ronde sur la réconciliation et la médiation comme moyens de vivre ensemble y est également prévue. Le film "Islam, voix de femmes" mis en scène par Boualem Guéritli et Didier Bourg à l'occasion du congrès international de la féminité pour une culture de paix "Parole aux femmes", sera projeté, de même que le film "Vers une spiritualité de paix" de Patrick Verona et Cathérine Michan qui traite de l'histoire de la confrérie Alawite.