Les participants à la Conférence nationale d'évaluation du LMD (Licence, Master, Doctorat) ont recommandé mercredi, à la clôture des travaux, la nécessité d'actualiser les programmes d'enseignement appliqués dans ce système. Les participants à la conférence, ouverte mardi au Palais des nations (Club des pins), ont formulé une série de recommandations visant l'amélioration du rendement du système LMD, notamment par la révision des méthodes d'accession d'un palier à un autre, l'actualisation des programmes et de la gestion administrative, ainsi que l'amélioration des conditions de vie des étudiants. A cet effet, les participants à l'atelier consacré à "l'amélioration de la qualité des formations supérieures", ont ainsi suggéré une redéfinition des critères de passage d'un palier à un autre, une réduction du nombre de spécialités en Master et l'application d'un seul modèle de Doctorat à l'échelle nationale. Concernant le concours d'accès à une formation doctorante, les participants ont proposé de ne tenir compte que des résultats obtenus lors du concours et ne pas prendre en considération les relevés des notes des quatre semestres du Master. Les participants à l'atelier : "Relation université-secteur économique", ont suggéré, pour leur part, l'attribution d'un rôle "plus important" aux représentants du secteur économique dans les conseils scientifiques, ainsi que le renforcement des passerelles de communication entre les Universités et les entreprises notamment par l'organisation de conférences, impliquant les deux parties. Par ailleurs, les cadres et enseignants ayant pris part à l'atelier sur "la Gouvernance" ont recommandé une modernisation de la gestion administrative des universités, selon le principe du "projet d'établissement", en privilégiant la formation continue des fonctionnaires. L'atelier sur "la vie estudiantine" a suggéré l'établissement d'une carte unifiée par laquelle l'étudiant peut bénéficier des différentes prestations des oeuvres universitaires. Lors de l'ouverture des travaux de la conférence, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar avait indiqué que ce système "n'est pas remis en cause", et précisé que l'objectif était de l'évaluer pour "rectifier" l'approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire. Il avait expliqué que le recours, constant, à l'évaluation du LMD "n'est pas propre à l'université algérienne", mais qu'il s'agit d'une pratique commune à l'ensemble des universités ayant opté pour ce système. "En réalité, nous ne remettons pas en cause le système LMD, nous essayons juste d'évaluer pour, ensuite, rectifier ce qu'il y a lieu de rectifier", avait-t-il déclaré dans une conférence de presse animée en marge de la Conférence tenue en présence de quelque 800 participants. Conférence nationale d'évaluation: Nécessité d'actualiser les programmes de l'enseignement LMD ALGER- Les participants à la Conférence nationale d'évaluation du LMD (Licence, Master, Doctorat) ont recommandé mercredi, à la clôture des travaux, la nécessité d'actualiser les programmes d'enseignement appliqués dans ce système. Les participants à la conférence, ouverte mardi au Palais des nations (Club des pins), ont formulé une série de recommandations visant l'amélioration du rendement du système LMD, notamment par la révision des méthodes d'accession d'un palier à un autre, l'actualisation des programmes et de la gestion administrative, ainsi que l'amélioration des conditions de vie des étudiants. A cet effet, les participants à l'atelier consacré à "l'amélioration de la qualité des formations supérieures", ont ainsi suggéré une redéfinition des critères de passage d'un palier à un autre, une réduction du nombre de spécialités en Master et l'application d'un seul modèle de Doctorat à l'échelle nationale. Concernant le concours d'accès à une formation doctorante, les participants ont proposé de ne tenir compte que des résultats obtenus lors du concours et ne pas prendre en considération les relevés des notes des quatre semestres du Master. Les participants à l'atelier : "Relation université-secteur économique", ont suggéré, pour leur part, l'attribution d'un rôle "plus important" aux représentants du secteur économique dans les conseils scientifiques, ainsi que le renforcement des passerelles de communication entre les Universités et les entreprises notamment par l'organisation de conférences, impliquant les deux parties. Par ailleurs, les cadres et enseignants ayant pris part à l'atelier sur "la Gouvernance" ont recommandé une modernisation de la gestion administrative des universités, selon le principe du "projet d'établissement", en privilégiant la formation continue des fonctionnaires. L'atelier sur "la vie estudiantine" a suggéré l'établissement d'une carte unifiée par laquelle l'étudiant peut bénéficier des différentes prestations des oeuvres universitaires. Lors de l'ouverture des travaux de la conférence, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar avait indiqué que ce système "n'est pas remis en cause", et précisé que l'objectif était de l'évaluer pour "rectifier" l'approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire. Il avait expliqué que le recours, constant, à l'évaluation du LMD "n'est pas propre à l'université algérienne", mais qu'il s'agit d'une pratique commune à l'ensemble des universités ayant opté pour ce système. "En réalité, nous ne remettons pas en cause le système LMD, nous essayons juste d'évaluer pour, ensuite, rectifier ce qu'il y a lieu de rectifier", avait-t-il déclaré dans une conférence de presse animée en marge de la Conférence tenue en présence de quelque 800 participants.