Le 4e sommet mondial des gouvernements qui s'ouvrira lundi à Dubaï, se veut un rassemblement mondial visant à promouvoir les services des gouvernements intelligents au profit des citoyens. Ce sommet qui se tient pour la troisième année consécutive (2013-2014-2015) à Dubaï regroupera 3000 participants et plus de 100 pays dont l'Algérie. Des organisations internationales importantes dont l'ONU, la Ligue arabe, le Conseil de coopération du Golfe, la Banque mondiale, l'Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE) et le Forum économique mondial ainsi que des universitaires et des chercheurs y prennent part. Des personnalités éminentes seront présentes également à l'instar de Paul Kagamé, président du Rwanda qui présentera l'expérience de son pays dans la lutte contre la pauvreté et Jan Eliasson, secrétaire général adjoint des Nations Unies. Anticiper les défis futurs, pari du sommet Avec pour thème le "futur gouvernement", cette rencontre de trois jours planchera sur les questions et les défis auxquels sont confrontés les gouvernements notamment dans les domaines de l'éducation, la santé, l'environnement, l'habitat et les énergies renouvelables. L'économie numérique et la création de villes intelligentes marqueront également les débats de cette rencontre. Dans ce cadre, les prix de la robotique et de l'intelligence artificielle seront remis aux lauréats. Le ministre des Affaires du conseil des ministres émirati et président du sommet, Mohamed Abdellah Karkaoui a indiqué dans une déclaration à la presse que le sommet permettra au "monde de se projeter dans de nouvelles perspectives selon une vision qui place l'Homme au centre d'intérêt. Des rapports sur "l'intelligence artificielle, le développement des sciences et l'avenir des gouvernements" seront rédigés en collaboration avec des établissements de recherche scientifique de renom dans le cadre du sommet, en sus d'une étude prospective sur le thème "le monde en 2030" relative aux orientations mondiales futures et à l'avenir du rôle des gouvernements". Les trois dernières sessions ont été sanctionnées par une série d'études et de rapports sur les expériences de "partenariats entre les secteurs public et privé dans le domaine de la santé", "le développement des politiques du marché du travail", "le gouvernement et le numérique" et "le gouvernement de l'année 2020".