Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est félicité vendredi de l'accord entre les grandes puissances sur une cessation des hostilités en Syrie et la décision d'intensifier l'aide humanitaire vers les villes assiégées. "Je salue les décisions du Groupe international de soutien à la Syrie pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire aux régions assiégées et faire cesser les hostilités à l'échelle nationale", a déclaré Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à Montréal. "Des dizaines de milliers de personnes ont désespérément besoin d'aide humanitaire et le pays tout entier a urgemment besoin de paix", a-t-il déclaré après un entretien avec le maire de Montréal, Denis Coderre. A l'issue de cinq heures d'intenses négociations à Munich (sud de l'Allemagne), les principaux acteurs de la crise syrienne ont convenu, dans la nuit de jeudi à vendredi, une "cessation des hostilités" en Syrie dans un délai d'une semaine. Si elle se confirme sur le terrain, elle constituera un premier pas concret pour mettre fin au conflit qui a fait 260.000 morts depuis 2011 et poussé des millions de personnes à l'exil. La "cessation des hostilités" exclut les groupes terroristes tels que l'organisation autoproclamée "Etat islamique" (Daech/EI) et le Front al-Nosra (affilié à al-Qaïda).