"La prochaine rentrée universitaire à Béjaïa s'effectuera dans des conditions sereines et apaisée", a rassuré ce vendredi à Béjaïa le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, conforté dans sa vision des choses par l'offre nouvelle à cette échéance de quelques 10.000 places pédagogiques et 6.000 lits ainsi qu'un chapelet d'autres structures, dédiées à la pédagogie et à la recherche scientifique. Le ministre, qui a procédé à l'inauguration solennelle du nouveau Campus d'Amizour - à 20 km au sud du chef-lieu de la wialya - d'une capacité de 4.000 places extensibles, s'est dit réjoui de la qualité de ce nouveau établissement achevé depuis septembre dernier mais non encore mis en service, dont les espaces, (près de 06 hectares), l'agencement des structures, les fonctionnalités et la conception architecturale se distinguent des autres constructions en cours dans le pays. "C'est un joyau qui n'a pas son équivalent dans le pays. Il n'a rien à envier à ce qui se réalise dans les plus grandes universités du monde", s'est-il réjoui, mettant en relief les conditions qui s'y offrent pour permettre aux étudiants et enseignants de vaquer à leur activité. Sa singularité, par delà ses conditions pédagogiques optimales, notamment l'ouverture d'un auditorium de 1.000 places (unique en Algérie), assorti de 12 amphithéâtres, d'une capacité variant entre 200 et 300 places, réside dans sa dotation d'une bibliothèque de 120 bureaux personnalisés et dédiés exclusivement aux enseignants. L'établissement regroupe également un siège de rectorat, bâti sur huit étages, 03 laboratoires de recherches, un restaurant, une cafétéria et d'autres structures d'accompagnement et de loisir". Le ministre, s'est également félicité de la mise en service, en septembre prochain, d'un autre Campus de 6000 places en construction, à El-Kseur, à 20 km à l'ouest de Béjaïa. Bien qu'a 70% d'avancement des travaux, l'infrastructure offre déjà les mêmes attraits, assorti de plus d'un programme de 70 logements haut de gamme destinés aux enseignants. M. Hadjar, qui a marqué des haltes dans chacun des projets s'est dit non seulement charmé mais conforté dans sa conviction de voire la rentrée, et par ricochet l'année universitaire se dérouler dans les meilleurs conditions. Seul bémol, au tableau, l'affectation de ces deux infrastructures, non encore tranchées, et qui ne semblent pas susciter d'enthousiasme auprès des enseignants. Initialement prédestinées respectivement aux sciences juridiques (Amizour) et sciences économiques (El-Kseur), puis proposées à la faculté de mathématique, leur occupation a du mal à accrocher. Si bien qu'une concertation est prévu avant la fin du mois avec l'ensemble des composantes de l'université pour décider d'une affectation consensuelle, selon le recteur Boualem Saidani.