Une dizaine de concessionnaires ont proposé, jusqu'à maintenant, des projets d'investissements liés à l'industrie automobile, a fait savoir dimanche le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb. "Une dizaines de concessionnaires ont proposé des projets. Nous leur avons demandé qu'ils avaient jusqu'au 31 décembre 2016 pour déposer leurs projets industriels. Ils ont encore le temps pour le faire si réellement ils souhaitent s'impliquer dans ce métier", a déclaré le ministre à la presse en marge de la séance d'adoption du projet de loi relatif à la promotion de l'investissement par le Conseil de la Nation. M. Bouchouareb a également tenu à préciser que l'avenir de l'activité de concessionnaire "n'est pas uniquement d'acheter et de vendre des véhicules mais d'intégrer la construction mécanique d'une manière générale dans notre pays". Pour rappel, l'article 52 de la loi de finances 2014 stipule que les concessionnaires automobiles sont tenus dans un délai maximum de trois ans, à compter de la date de publication de la LF 2014, d'installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien avec le secteur automobile. Les concessionnaires qui n'auront pas réalisé l'investissement dans les délais impartis se verront retirer leur agrément. Lors de sa dernière visite à Tiaret il y a quelques jours, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé aux concessionnaires nationaux et étrangers activant en Algérie la nécessité de se plier à cette disposition de la loi de finances. Le ministre de l'Industrie a écrit le 29 juin dernier aux concessionnaires automobiles pour leur rappeler l'obligation de se plier aux dispositions de l'article 52 de la loi de finance 2014 avant l'expiration du délai de trois années. Mercredi dernier, il avait indiqué que le délai arrêté à début 2017 et accordé aux concessionnaires automobiles pour créer une activité industrielle ne serait pas prorogé. A une autre question sur le projet Peugeot Algérie, M. Bouchouareb, a affirmé que le rôle du gouvernement était de "rapprocher les avis des trois partenaires" concernés par ce projet, soulignant que "la phase la plus compliquée a été dépassée". S'agissant du projet Volkswagen, le ministre a réaffirmé qu'il était en cours, sans fournir plus de détails.