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Yémen: entrée en vigueur d'une trêve de 48 heures, décidée à la demande du président Hadi
Publié dans Algérie Presse Service le 19 - 11 - 2016

Une trêve de 48 heures décidée par la coalition arabe intervenant au Yémen, à la demande du président Abd Rabbo Mansour Hadi, est entrée en vigueur samedi matin, dans une nouvelle tentative de rétablir la paix dans ce pays en proie à un conflit armé entre pouvoir et Houthis.
La nouvelle trêve qui a débuté à 09h00 GMT, a été réclamée par le président Hadi dans une lettre au roi Salmane d'Arabie saoudite et "en adhésion aux efforts de l'ONU et de la communauté internationale pour rétablir la paix au Yémen", affirme la coalition arabe dirigée par Ryadh et qui intervient dans le pays depuis mars 2015 en soutien aux autorités face au mouvement armé des Houthis.
La coalition arabe a mis en garde samedi dans un communiqué qu'elle "ripostera" si les Houthis ou leurs alliés procèdent à une quelconque activité militaire ou mouvement de troupes durant la trêve.
Elle exige aussi, selon le document, que les rebelles envoient leurs délégués à "la commission de désescalade et coordination", créée à l'initiative de l'ONU et basée à Dhahran, dans le sud de l'Arabie saoudite, pour superviser une cessation des hostilités.
Le "blocus" naval et aérien imposé par la coalition restera en vigueur et des avions continueront à survoler le Yémen pour des missions de surveillance, souligne le communiqué.
Possible renouvellement du cessez-le-feu
Le mouvement armé des Houthis appelés aussi ‘Ansarullah', qui contrôle de larges pans du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, a indiqué qu'il entendait respecter cette trêve, décrétée après le rejet par les autorités en place d'un cessez-le-feu qui devait débuter jeudi dernier à l'initiative du secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Mais "des pressions internationales ont été exercées pour une trêve et une reprise des négociations de paix", d'après une source proche du président Hadi, actuellement en exil en Arabie saoudite.
Le cessez-le-feu sera renouvelé si les Houthis le respectent et laissent passer de l'aide humanitaire dans les villes qu'ils assiègent, comme Taëz (Sud-ouest), a précisé la coalition dans son communiqué publié par l'agence de presse saoudienne SPA.
Cité par leur site sabanews.net, le porte-parole militaire des Houthis, le général Charaf Loqman, a indiqué que le mouvement armé respecterait la trêve, à condition que "l'autre partie la respecte".
Le Yémen est englué dans une grave crise depuis près de 20 mois par des combats entre les forces progouvernementales soutenues par la coalition arabe et les Houthis, alliés à des partisans de l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh.
Ce conflit aurait fait plus de 7.000 morts et près de 37.000 blessés, selon les estimations de l'ONU.
Pour rappel, six tentatives de cessez-le-feu au Yémen ont jusqu'ici échoué. La précédente, annoncée sous l'impulsion de Washington, de Londres et de l'ONU pour le 20 octobre, avait volé en éclats dès son entrée en vigueur.
Le médiateur de l'ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, avait initié en octobre un plan de paix espérant remettre les parties autour d'une table de négociations. En vain.
Auparavant, des pourparlers de paix interyéménites qui s'étaient tenus à Koweït pendant trois mois sous l'égide de l'ONU avaient été suspendus en août sans résultat.
Le camp Hadi exige le retrait des Houthis des territoires conquis depuis 2014 et la restitution des armes lourdes qu'ils ont saisies. Les Houthis, eux, exigent un arrêt des raids aériens de la coalition et la formation d'un "gouvernement d'union nationale" en vue d'un règlement politique.
La trêve de samedi a été décidée après le déclenchement de nouveaux combats sanglants dans le pays. Depuis jeudi, plus de 50 personnes ont été tuées dans ces combats entre Houthis et loyalistes aux abords de Taëz, troisième ville du pays, selon des sources médicales et militaires.
Ces violences ont affecté aussi le Sud de l'Arabie saoudite: un militaire saoudien a été tué vendredi à Assir dans la chute de projectiles tirés depuis le Yémen, selon le ministère saoudien de l'Intérieur.


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