Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a mis en évidence, au Caire, la convergence de vues entre les pays arabes et le Japon sur la nécessité de solutions politiques aux crises et conflits qui affectent le monde arabe et de favoriser leur règlement à travers la négociation et le dialogue, indique mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec son homologue japonais, Taro Kono, et le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El Gheit, au terme des travaux de la première session de la réunion ministérielle du dialogue politique Japon-Monde arabe, tenue lundi au Caire, M. Messahel a exposé les résultats de cette première session du dialogue politique au cours de laquelle ont été abordées les voies du renforcement du partenariat Japon-Monde arabe, ainsi que les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Il s'est félicité de "la richesse des débats et des résultats auxquels est parvenue cette réunion", note la même source. Il a, à cet effet, rappelé l'engagement du Japon d'apporter "une assistance financière s'élevant à six milliards de dollars, entre 2017 et 2018, aux pays arabes et de sa décision de mettre en œuvre un certain nombre d'initiatives visant à renforcer le partenariat Japon- Monde arabe, en particulier dans les domaines de la formation, de l'éducation, de l'expertise et de la science et technologie". M. Messahel a mis en évidence "la convergence de vues entre les pays arabes et le Japon sur la nécessité de solutions politiques aux crises et conflits qui affectent le monde arabe et de favoriser leur règlement à travers la négociation et le dialogue". Il a, également, mis l'accent sur l'importance du "respect de l'unité et de la souveraineté des pays et la non ingérence dans leurs affaires, des principes qui ont été fortement soulignés par les participant à la réunion Japon-Monde arabe". S'agissant des différends entre Etats, il a souligné "la nécessité de les régler par la négociation et le respect des principes du droit international". M. Messahel a, enfin, indiqué que les participants "ont unanimement condamné le terrorisme sous toutes ses formes et ont renouvelé leur engagement à poursuivre leurs efforts pour l'éradication de ce phénomène ainsi que pour la lutte contre la radicalisation et l'extrémisme violent", ajoute le communiqué.