Les députés de la majorité parlementaire ont réitéré lors des travaux de la séance plénière consacrée au débat du projet de Plan d'action du gouvernement, qui s'est poursuivi lundi, leur "soutien absolu" aux mesures contenues dans la plan d'action du gouvernement, estimant que ce dernier consacrait "la bonne gouvernance" du gouvernement qui "permettra de maintenir la souveraineté financière du pays". Les députés du Rassemblement national démocratique (RND), du Front de libération nationale (FLN), de tajamou Amal al-Jazair (TAJ) et du Mouvement populaire algérien (MPA), ont été unanimes à affirmer que le Plan d'action du gouvernement "comprend les solutions idoines pour surmonter la crise financière" appelant dans ce sens le peuple à "soutenir le gouvernement pour sortir de cette crise". La députée Imane Aradha du RND, a estimé dans ce sillage que la décision du gouvernement de "s'adresser" honnêtement au citoyen représentait "une démarche audacieuse qui permettra certainement d'aller de l'avant". Yahia Kebir du même parti, a évoqué l'importance d'informer les citoyens concernant la conjoncture qui prévaut en Algérie se disant convaincu que le pays "qui a su résister durant trois ans à la chute des cours du pétrole, saura se maintenir grâce aux options préventives initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en tête desquelles le non recours à l'endettement extérieur". De son côté, la députée Saida Bounab du FLN a salué le contenu dudit plan qui s'inscrit en droite ligne du programme du président de la République. Elle a, toutefois, émis certaines remarques dont la nécessité de revoir le système des aides sociales. "La situation est inquiétante", a précisé le député Abderrahman Driss (FLN), ajoutant que celà nécessitait "l'adoption d'une approche multidimensionnelle, permettant de maintenir la paix au pays et de consolider la démocratie, l'Etat de Droit et le dialogue avec toutes les formations politiques et les acteurs de la société civile". La députée Meriem Messaoudani de l'Alliance MSP-FC, estime que le plan d'action du gouvernement est "une reconnaissance de la crise en l'absence d'une vision claire pour s'en sortir, sachant que le gouvernement précédent avait refusé de reconnaitre l'existence d'une crise il y a trois mois". Abondant dans le même sens, le député Torchi Fathi du Parti des travailleurs (PT) a indiqué que "ce Plan qui qualifie la conjoncture de critique, a été précédé il y a peu de temps d'un autre plan plutot rassurant en la matière", s'interrogeant sur le sérieux des autorités à élaborer une "politique réaliste". La majorité des interventions des députés ont été axées sur les préoccupations locales des wilayas qu'ils représentent au lieu de débattre du contenu du Plan.