Le Plan d'action du gouvernement sera, donc, présenté aujourd'hui par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant l'Assemblée populaire nationale (APN). Le Plan d'action du gouvernement sera, donc, présenté aujourd'hui par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant l'Assemblée populaire nationale (APN). Le Premier ministre est très confiant car il dispose d'une majorité absolue à la Chambre basse du Parlement. Les députés du FLN, du RND, du MPA et de TAJ, qui ont d'ores et déjà annoncé leur totale soutien au Premier ministre, vont voter en faveur de ce document. C'est dire que l'opposition, minoritaire, ne pourra nullement constituer un écueil. Les députés de l'opposition auront, toutefois, l'opportunité, comme cela a toujours été le cas, de formuler leurs critiques puisqu'ils ont annoncé la couleur il y a quelques jours lorsque le plan d'action du gouvernement a été rendu public par l'Exécutif. Aujourd'hui, demain et après demain, les députés vont débattre et donner leur avis en laissant la place, jeudi prochain, à Ouyahia pour répondre aux critiques et préoccupations. C'est jeudi aussi que le document sera adopté en séance plénière. Ce document constitue une véritable feuille de route pour la poursuite de la mise en oeuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lancé en 2014 et qui s'articule autour de plusieurs axes, notamment la consolidation de la démocratie, la préservation des acquis sociaux et la promotion d'une économie diversifiée libérée de la dépendance aux hydrocarbures. Le gouvernement s'engage à poursuivre la politique nationale de développement social à travers, notamment, la promotion des secteurs de l'éducation, de la santé, la préservation du système de la sécurité sociale, la réduction du taux dechômage, la préservation de la politiquede solidarité nationale ainsi que la promotionde la femme et de la jeunesse. Au volet économique, le gouvernement aprévu une série de mesures visant à améliorerla gouvernance financière du pays,en passant par la modernisation de l'administrationdes finances, du secteur bancaireet du marché financier, dont notammentune nouvelle mesure qui consisteau recours exceptionnel et transitoire au financement non conventionnel destinéexclusivement au budget d'investissement.Pour ce qui est des finances publiques, la démarche du gouvernement s'articule sur trois axes, à savoir la maîtrise de ladépense publique, l'amélioration de lacollecte des ressources fiscales ordinaires,ainsi que l'amélioration de la gestion dudomaine public de l'Etat. A cet égard, le gouvernement poursuivrala démarche de redressement des équilibres du budget de l'Etat, en s'appuyantsur la feuille de route adoptée par leConseil des ministres en juillet 2016.Cette feuille de route prévoit plusieursréformes qui se déclinent à travers uneréforme de l'administration fiscale pouraméliorer les recouvrements, la mise en place de la fiscalité locale, une gestionpluriannuelle du budget de l'Etat, unerationalisation des dépenses publiqueslimitant au maximum les dépenses defonctionnement et une réforme de la politique des subventions publiques. Pour ce qui est du recours au financement non conventionnel, il sera dédié exclusivement vers le budget d'investissement de l'Etat et non pas vers les dépenses defonctionnement.Dans le but de maîtriser les dépenses budgétaires,la démarche du gouvernement s'appuiera sur la rationalisation desdépenses publiques de subventions auprofit de la population, l'amélioration del'environnement des affaires et la facilitationdes investissements productifs desbiens et services figurent égalementparmi les priorités du plan d'action dugouvernement en vue de maintenir ladynamique de la croissance et la progressiondans le développement des exportations hors secteur des hydrocarbures. Avant de présenter son Plan d'actiondevant la Chambre basse du Parlement,M. Ouyahia a tenu mardi dernier, auPalais du gouvernement, une réunionavec les chefs des partis de la majoritéparlementaire en présence des responsablesdu parti du Front de libération nationale(FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamou Amal al-Jazair (TAJ) et du Mouvement populaire algérien (MPA), ainsi que des présidentsdes groupes parlementaires de ces quatre partis. Le Premier ministre est très confiant car il dispose d'une majorité absolue à la Chambre basse du Parlement. Les députés du FLN, du RND, du MPA et de TAJ, qui ont d'ores et déjà annoncé leur totale soutien au Premier ministre, vont voter en faveur de ce document. C'est dire que l'opposition, minoritaire, ne pourra nullement constituer un écueil. Les députés de l'opposition auront, toutefois, l'opportunité, comme cela a toujours été le cas, de formuler leurs critiques puisqu'ils ont annoncé la couleur il y a quelques jours lorsque le plan d'action du gouvernement a été rendu public par l'Exécutif. Aujourd'hui, demain et après demain, les députés vont débattre et donner leur avis en laissant la place, jeudi prochain, à Ouyahia pour répondre aux critiques et préoccupations. C'est jeudi aussi que le document sera adopté en séance plénière. Ce document constitue une véritable feuille de route pour la poursuite de la mise en oeuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lancé en 2014 et qui s'articule autour de plusieurs axes, notamment la consolidation de la démocratie, la préservation des acquis sociaux et la promotion d'une économie diversifiée libérée de la dépendance aux hydrocarbures. Le gouvernement s'engage à poursuivre la politique nationale de développement social à travers, notamment, la promotion des secteurs de l'éducation, de la santé, la préservation du système de la sécurité sociale, la réduction du taux dechômage, la préservation de la politiquede solidarité nationale ainsi que la promotionde la femme et de la jeunesse. Au volet économique, le gouvernement aprévu une série de mesures visant à améliorerla gouvernance financière du pays,en passant par la modernisation de l'administrationdes finances, du secteur bancaireet du marché financier, dont notammentune nouvelle mesure qui consisteau recours exceptionnel et transitoire au financement non conventionnel destinéexclusivement au budget d'investissement.Pour ce qui est des finances publiques, la démarche du gouvernement s'articule sur trois axes, à savoir la maîtrise de ladépense publique, l'amélioration de lacollecte des ressources fiscales ordinaires,ainsi que l'amélioration de la gestion dudomaine public de l'Etat. A cet égard, le gouvernement poursuivrala démarche de redressement des équilibres du budget de l'Etat, en s'appuyantsur la feuille de route adoptée par leConseil des ministres en juillet 2016.Cette feuille de route prévoit plusieursréformes qui se déclinent à travers uneréforme de l'administration fiscale pouraméliorer les recouvrements, la mise en place de la fiscalité locale, une gestionpluriannuelle du budget de l'Etat, unerationalisation des dépenses publiqueslimitant au maximum les dépenses defonctionnement et une réforme de la politique des subventions publiques. Pour ce qui est du recours au financement non conventionnel, il sera dédié exclusivement vers le budget d'investissement de l'Etat et non pas vers les dépenses defonctionnement.Dans le but de maîtriser les dépenses budgétaires,la démarche du gouvernement s'appuiera sur la rationalisation desdépenses publiques de subventions auprofit de la population, l'amélioration del'environnement des affaires et la facilitationdes investissements productifs desbiens et services figurent égalementparmi les priorités du plan d'action dugouvernement en vue de maintenir ladynamique de la croissance et la progressiondans le développement des exportations hors secteur des hydrocarbures. Avant de présenter son Plan d'actiondevant la Chambre basse du Parlement,M. Ouyahia a tenu mardi dernier, auPalais du gouvernement, une réunionavec les chefs des partis de la majoritéparlementaire en présence des responsablesdu parti du Front de libération nationale(FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), de Tajamou Amal al-Jazair (TAJ) et du Mouvement populaire algérien (MPA), ainsi que des présidentsdes groupes parlementaires de ces quatre partis.