Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a annoncé samedi que la problématique de rejet des eaux usées dans le milieu naturel, notamment en mer, à Alger sera résolue à l'horizon 2020. S'exprimant en marge d'une visite d'inspection des projets de son secteur à Alger, le ministre a indiqué qu'à "l'horizon 2020, aucune goutte d'eau usée n'ira en mer ou dans tout autre milieu naturel, et ce par souci de préserver l'environnement et les eaux sous terraines et de protéger la santé des citoyens". Il a ajouté que cet objectif "stratégique" sera concrétisé grâce aux projets de grands collecteurs et aux stations d'épuration d'eaux usées, notamment la station de Zeralda qui sera réceptionnée fin 2017, l'extension de la station de Reghaia, la mise en service de la station de Beni Messous et l'extension de la station de Baraki. Le ministre a appelé à la généralisation des systèmes de récupération d'eau au niveau des unités industrielles dans le cadre de la politique de lutte contre le gaspillage de l'eau. D'autre part, le ministre a indiqué que cinq (5) barrages seront réceptionnés avant la fin de l'année en cours. Le taux de remplissage des barrages en service est actuellement de 52 à 53%, un taux correct, selon le ministre vu la nature de cette période de l'année. Concernant les créances de "l'Algérienne des eaux", le ministre a affirmé que l'entreprise comptait les recouvrer au niveau de toutes les wilayas, et "c'est une décision irrévocable", a-t-il dit.