Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a affirmé dimanche qu'il axera ses explications mardi devant la commission de la Santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l'Assemblée populaire nationale (APN), sur le contenu du nouveau projet de loi sur la santé. Dans une déclaration à l'APS, le ministre a estimé impératif la révision du cadre juridique du secteur de la Santé car la loi de 1985 a montré "ses limites et n'est plus adaptée aux mutations que connaissent le secteur et la société, d'où l'urgence d'une actualisation de cette loi et sa présentation, dans les meilleurs délais, devant les deux chambres du Parlement. Il s'agit, à titre d'exemple, "de revoir, dans le cadre du nouveau projet, la gestion des établissements hospitaliers en leur donnant davantage d'autonomie pour une prise en charge optimale du malade et d'examiner et faciliter le système de contractualisation entre les hôpitaux et la sécurité sociale", a expliqué le ministre. Le nouveau texte souligne en outre l'importance de l'élargissement de la greffe d'organes à partir de donneurs décédés et de la prérogative d'organisation de l"étique médicale au mieux des intérêts de la société et des changement qu'elle connait. Des districts sanitaires sont prévus dans le cadre de ce projet de loi, outre l'installation du médecin de référence et l'introduction du principe de la planification sanitaire sur la base d'une carte sanitaire, a-t-il indiqué. Par ailleurs, le Pr Hasbellaoui a affirmé que les "nouveau mécanismes d'évaluation des activités" sera également présenté lors de cette séance dans le cadre de ce projet de loi. Elaboré avec la participation de tous les partenaires sociaux et les différents corps, le nouveau projet de loi sur la santé comprend 470 articles et maintient le principe de la gratuité des soins consacré dans deux articles différents.