Le nouveau président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a fait part vendredi à Harare de la volonté de son gouvernement à s'engager au sein des organisations régionales et internationales, réaffirmant le soutien de son pays aux causes sahraouie et palestinienne. S'exprimant dans son discours d'investiture en remplacement de Robert Mugabe, démissionnaire, le président Mnangagwa a notamment appelé à des réformes des Nations unies et exprimé le soutien aux démarches menant à "la reconnaissance de la Palestine et du peuple saharoui", en lutte pour leur droit à l'indépendance. Dans le même contexte, le président Mnangagwa a affirmé l'engament de gouvernement zimbabwéen au sein des organisations régionales et internationales, notamment la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), l'Union africaine (UA) et les Nations unies. Toutefois, il a mis un accent particulier sur l'UA au sein de laquelle le Zimbabwé, a-t-il dit, "jouera pleinement son rôle". En outre, le chef d'Etat du Zimbabwe, a déclaré que son gouvernement était prêt et désireux de reprendre contact avec toutes les nations du monde, indépendamment du fait que "certaines grandes nations avaient tenté de faire plier le Zimbabwe à leurs diktats". Il a également appelé à la levée des sanctions imposées au Zimbabwe, expliquant que son pays a besoin d'"un nouveau départ" et qu'il "ne veut pas être isolé".