Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Fourar, a affirmé dimanche, que l'Algérie a réalisé un des Objectifs de développement durable (ODD, 2016-2030) de l'Organisation des nations unies (ONU), en garantissant l'accès au traitement à près de 90% des personnes atteintes par le Virus de l'Immunodéficience humaine VIH/SIDA. "Grace aux efforts consentis par les pouvoirs publics, l'Algérie a réussi à réaliser un des ODD de l'ONU, en garantissant l'accès au traitement à près de 90% des personnes atteintes par le VIH, tout en aspirant à réaliser l'objectif lié au dépistage précoce des porteurs du virus, et son éradication à l'horizon 2030", a indiqué le même responsable lors d'une rencontre, organisée par le ministère de la Santé en coordination avec le Programme des Nations unies sur le Sida (ONUSIDA) à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida (1er décembre). L'Etat "a intensifié la réalisation de centres de dépistage, passant de 8 dans les années 90 à 15 centres au cours des dernières années, outre la réalisation de 15 pôles nationaux de lutte contre la transmission mère-enfant du VIH (PTME), et l'ouverture d'autres services de dépistage à travers le territoire national", a ajouté M. Fourar, soulignant que l'Algérie est pionnière dans la région MENA en matière de lutte contre le SIDA, a-t-il dit ajoutant qu'à ce titre, elle a abrité plusieurs rencontres régionales du programme onusien de lutte contre cette maladie. Par ailleurs, les associations d'aide aux malades du Sida, ont plaidé pour la défense du droit des malades aux soins, relevant que l'Etat "a assuré la gratuité des soins et a ouvert plusieurs centres de dépistage, mais certaines spécialités comme la gynécologie, la chirurgie générale et la chirurgie dentaire demeurent interdites aux personnes atteintes par le virus, qui se voient exclues dès qu'ils se déclarent porteur du virus". Les représentants de ces associations, ont appelé à la nécessité de "renforcer la prévention, particulièrement parmi les jeunes, ces derniers étant les plus exposés au virus", soulevant l'importance de "permettre aux personnes atteintes par le virus de jouir de leur droit aux soins dans les secteurs publics et privés".