Les travaux de l'atelier régional de la Ligue des Oulémas, prédicateurs et Imams des pays du Sahel sur "l'Education religieuse dans les écoles des pays du processus de Nouakchott" se sont poursuivis, jeudi, par une session de formation sur la promotion des compétences des membres de la Ligue et l'échange d'expertises en matière d'éducation religieuse. Au programme de la deuxième journée de l'atelier un cycle de formation au profit des membres de la Ligue prévoyant quatre séances. La première porte sur "le système des valeurs dans les méthodes d'éducation religieuse : expérience de l'Algérie", animée par l'Inspecteur central au ministère des Affaires religieuses, Sid Ali Daâs. La deuxième a trait aux "révisions intellectuelles dans les livres religieux", animée par l'Inspecteur central au ministère des Affaires religieuses, Nacer Ouarrach. Pour ce qui est de la troisième séance, elle porte sur "les compétences de l'éducation religieuse dans les médias", animée par la conseillère au Haut Conseil islamique (HCI), Samia Guettouche, tandis que la quatrième séance est consacrée au "rôle de l'imam dans l'éducation religieuse des jeunes". Il s'agit de la 2e session de formation du genre après celle organisée en mars dernier par la Ligue autour de plusieurs thèmes, dont "le rôle des oulémas de la région du Sahel dans la protection des jeunes contre l'extrémisme" et "l'amélioration de l'utilisation des médias par les Imams et prédicateurs dans la région du Sahel". Le communiqué final devant sanctionner les travaux de l'atelier régional portera sur la vision future du travail de la Ligue et passera en revue les réalisations accomplies dans le cadre de cet atelier, notamment en ce qui a trait au guide des bonnes pratiques élaboré par les membres de la Ligue pour orienter le travail des enseignants dans les écoles religieuses des pays du Sahel. Les travaux de l'atelier régional sur "l'éducation religieuse dans les écoles des pays du processus de Nouakchott", avaient débuté, mercredi, avec la participation de nombreux Imams, prédicateurs et oulémas des pays membres de la Ligue à savoir l'Algérie, la Mauritanie, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad, outre trois pays observateurs au titre du processus de Nouakchott (Côte d'Ivoire, Sénégal, République de Guinée). Organisé par la Ligue en collaboration avec l'Unité de fusion et de liaison (UFL) des pays du Sahel et le Centre africain des études et recherches sur le terrorisme (CAERT) relevant de l'Union africaine (UA), l'atelier a vu la participation du Comité des services d'intelligence et de renseignement d'Afrique (CISSA) et la mission de l'UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL). Les participants à l'atelier de deux jours ont souligné l'importance de l'éducation religieuse dans les écoles et de la promotion de son enseignement pour contrer les idées subversives et extrémistes étrangères aux sociétés du Sahel, estimant que "la révision des méthodes d'enseignement offrira l'opportunité de pallier les lacunes et de corriger l'orientation des générations futures".