Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique en Algérie pour 2017 et 2018, une progression devant intervenir dans le sillage d'une réduction du déficit du compte courant. Dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Washington à la veille des réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, le prêteur en dernier ressort table désormais sur une croissance de 3% en 2018 contre 0,8% anticipé dans son rapport d'octobre. Cette cadence sera maintenue en 2019, mais avec une légère baisse à 2,7%, selon les mêmes projections. En 2017, la croissance a atteint 2%, contre 1,5% projeté en octobre, d'après les données consolidées du Fonds. Avec une dette publique relativement basse et une dette extérieure faible, il est possible de renforcer les finances publiques graduellement, a estimé l'institution de Bretton Woods. Le FMI qui a suggéré un dosage de politiques économiques, a estimé qu'une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l'émergence d'une économie tirée par le secteur privé et diversifiée, et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz Il s'agit aussi de recourir à un large éventail d'instruments de financement, notamment l'émission de titres de dette publique au taux du marché, les partenariats publics-privés, et les ventes d'actifs. Le FMI a également suggéré en cas de maintien du financement monétaire de mettre en place des sauvegardes robustes pour le plafonner en volume et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché .