"La militante française amie avec la République arabe sahraouie démocratique est entrée en grève de la faim depuis le 18 avril dernier après que les autorités marocaines lui ait refusé, pour la quatrième fois, l'accès au Maroc pour rendre visite à son mari", a indiqué la Ceas-Sahara dans un communiqué publié lundi. "Nous transmettons un message de solidarité et de soutien à cette femme courageuse et fougueuse", a souligné la Coordination espagnole avant d'exiger "le strict respect de la légalité internationale concernant le traitement des prisonniers et le respect de leurs droits humains". La Ceas, a souligné dans son communiqué, qu'elle envisage par ailleurs "d'organiser des voyages solidaires pour rendre visite à Claude Mangin afin de lui afficher le soutien total de l'ensemble du mouvement espagnol solidaire avec la cause sahraouie, dans cette terrible bataille qu'elle mène, dans le but de défendre un principe fondamental, celui de pouvoir rendre visite à son mari". Claude Mangin-Asfari, rappelle la Ceas-Sahara est "en grève de la faim depuis le 18 avril à la mairie d'Ivry sur Seine, la ville où elle vit et qui a nommé Naâma Asfari Citoyen d'honneur il y a trois ans". "Le début de cette mesure extrême est son dernier recours, compte tenu de l'impossibilité de rendre visite à son mari, étant donné que les autorités marocaines l'empêchent d'entrer au Maroc depuis octobre 2016", explique la même source. A l'instar de la Ceas-Sahara, de nombreuses associations espagnoles ont exprimé ces derniers jours et continuent de le faire, leur soutien indéfectible au combat mené par la citoyenne française et épouse du prisonnier politique sahraoui pour arracher le droit de pouvoir rendre visite à son mari détenu dans une prison de la ville marocaine de Kenitra. Un responsable de l'association espagnole de la ville de Lorca, amie avec le peuple sahraoui, Antonio Garcia Ros, a tenu dans un communiqué à exprimer sa solidarité et celle de tous les membres de son association avec Claude Mangin et avec la cause du peuple sahraoui dans sa lutte pacifique pour l'indépendance. Cette association qui "se joint à l'ensemble du mouvement international de solidarité avec le peuple sahraoui qui mène une campagne pour exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis et notamment celle de Naâma Asfari, réitère son engagement à la cause sahraouie et rappelle que Claude Mangin souhaite seulement voir son mari, condamné injustement à l'issu d'un procès entaché d'irrégularités pour sa lutte pacifique en faveur l'indépendance du Sahara occidental occupé depuis plus de 42 ans par le Maroc". Le mouvement espagnol solidaire ami avec le Sahara occidental ne cesse de répéter, dans diverses occasions, qu'il reste déterminé à accompagner le peuple sahraoui dans sa lutte pacifique jusqu'au recouvrement de ses droits fondamentaux et notamment le droit à un référendum d'autodétermination.