L'Algérie intensifie ses investissements dans les secteurs pétrolier et gazier en lançant de nouveaux projets dans le cadre d'une stratégie qui vise à accroître la production et à développer l'industrie de la transformation pour créer de la valeur ajoutée, indique le cabinet britannique de recherche économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) sur son site web. Dans ce sens, OBG rappelle l'entrée en production, en mars dernier, du champ gazier de Timimoun qui devrait produire 1,8 milliard de m3 de gaz/an à partir de 37 puits, dans le cadre d'un partenariat Sonatrach (51% des parts)-Total (37,75%)-Cepsa (11,25%). "Les acteurs du secteur critiquent depuis longtemps la législation en vigueur, considérée comme dissuasive pour les acteurs internationaux désireux de s'installer dans le pays, affirmant que certaines mesures ne correspondent plus à la réalité des activités du secteur dans un contexte de prix de l'énergie plus bas". Outre les changements fiscaux, les propositions de réforme du code des hydrocarbures comportent une simplification des procédures bureaucratiques et administratives pour les investissements, ce qui devrait "encourager encore davantage les activités dans les secteurs pétrolier et gazier".