Le président du Mouvement El Islah, Fillali Ghouini, a réitéré samedi à Alger son appel à "un dialogue politique fédérateur pour aboutir à un consensus national sous-tendu par une large base populaire". Lors d'une conférence de presse animée au siège du parti, M. Ghouini a appelé les acteurs de la scène nationale à "engager un dialogue fédérateur pour aboutir à un consensus national sous-tendu par une large base populaire", insistant sur l'impératif de barrer la route à toute tentative de porter atteinte à l'unité nationale". Les participants à l'Université d'été, organisée la semaine dernière par le Mouvement El Islah national, à l'issue de la session ordinaire du Conseil consultatif du Mouvement "ont voté à la majorité en faveur de l'adoption d'une formule pour participer à la présidentielle 2019, à travers l'appui d'un candidat en dehors du Mouvement au titre d'un partenariat politique national pour un consensus national". Les recommandations ont porté sur "l'importance d'encourager l'ouverture politique et de promouvoir la coopération entre la classe politique et la société civile de manière à renforcer la cohésion et la solidarité nationales", en sus d'inciter les acteurs de la scène nationale "à poursuivre leurs efforts pour convaincre l'ensemble des citoyens de prendre part aux affaires publiques et de participer à l'acte électoral". M. Ghouini a également exhorté le Gouvernement à "prendre davantage de mesures sociales", incitant les élus au niveau des Assemblées populaires nationales et locales à "concourir à la réalisation du développement local et à éviter le blocage". Il a ajouté que sa formation se dressait "en rempart face à toute tentative de diviser le rang national et d'ébranler l'unité et la cohésion nationales", mettant en avant l'importance de la réconciliation nationale. Le Mouvement El Islah "appuie la position des autorités publiques dans le traitement du dossier des migrants et leur attachement à accomplir leurs missions dans la préservation de la paix et de stabilité de la société et la sécurisation des frontières".