Le président de l'autorité sahraouie du pétrole et des mines, Ghali Zubair, a affirmé que la décision du Conseil de l'Union européenne de signer un amendement à l'accord d'association UE-Maroc, ne signifie nullement le renouvellement de l'accord de pêche liant les deux parties, affirmant que celui-ci avait expiré le 14 juillet 2018 et fait l'objet d'une condamnation par la CJUE pour son élargissement "illégal" aux eaux territoriales sahraouies. "L'accord de pêche UE-Maroc a pris fin officiellement le 14 juillet 2018 (...)" (Zubair) Le président de l'autorité sahraouie du pétrole et de mines, Ghali Zubair, a expliqué mardi que les négociations que mènent actuellement le Maroc et la Commission européenne et qui concernent l'exploitation des richesses agricoles et halieutiques du Sahara occidental, se rapportent à deux processus différents pour lesquels avaient été émis deux jugements distincts par la Cour de justice européenne (CJUE). "Un arrêt de la Cour avait interdit à l'Union européenne d'inclure les produits du Sahara occidental dans tout accord signé avec le Maroc", a-t-il appuyé. A ce propos, Ghali Zubair a tenu à préciser que "la décision prise par les ministres européens lors de leur dernière réunion de signer un amendement de l'accord commercial et de libre échange avec le Maroc ne concerne nullement l'accord de pêche qui avait expiré et dont les négociations pour son renouvellement avaient échoué". Rappelons que le Front Polisario avait annoncé lundi son intention de faire appel devant la Cour européenne de justice contre la décision du Conseil de l'Union qui a permis à la Commission d'entamer des négociations pour le renouvellement de l'accord de pêche avec le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara occidental.