Les dirigeants du parti du Front de libération nationale (FLN) et de l'Alliance nationale républicaine (ANR) ont tenu, dimanche à Alger, une rencontre de concertation et de coordination dans le cadre de la préparation de la présidentielle 2019. Lors d'une conférence de presse conjointe tenue à l'issue de cette rencontre, le secrétaire général du parti FLN, Djamel Ould Abbes, a affirmé que la réunion a été "une opportunité pour coordonner davantage les positions convergentes des deux partis concernant l'appel au président de la République à poursuivre sa mission après la présidentielle de 2019", soulignant que "le pays a atteint une phase décisive de son histoire", et la présidentielle "est un visa pour l'avenir". Il a annoncé la formation d'une délégation composée de membres des deux partis, chargée "d'assurer la coordination avec les autres partis partageant la même vision concernant les prochaines élections, estimés à plus de 26 partis". "Un calendrier spécifique sera élaboré en prévision de ce rendez-vous électoral, en collaboration avec 7 organisations estudiantines, et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les représentants de la société civile". Pour sa part, le SG de l'ANR, Belkacem Sahli, a affirmé que "l'objectif de ce genre de rencontres entre les partis au pouvoir consiste à remédier à certaines lacunes liées à la coordination et à concrétiser des orientations communes, en prévision de la prochaine échéance", réitérant l'appel de sa formation au président Bouteflika pour "poursuivre sa mission à la tête du pays, en vue de consolider la stabilité institutionnelle et de la société à travers l'approfondissement des réformes". « L'Algérie est toujours menacée et a besoin de la clairvoyance du président Bouteflika. » Cependant, a-t-il poursuivi, "la situation dans le pays n'est pas pour autant catastrophique", appelant la classe politique "à adopter un discours de confiance à l'égard du citoyen". Il a également mis en garde contre "l'implication de l'Armée nationale populaire (ANP) dans la vie politique", précisant qu'il s'agit "d'une ligne rouge".