Le président du Parlement africain de la société civile, Jean Claude D.Kessé, a affirmé lundi à Alger que le parlement soutenait les efforts de l'Algérie pour relever le défi de la migration et tous les défis auxquels est confronté le continent africain, saluant son principe pour le règlement des conflits de façon pacifique. Dans une allocution à l'ouverture de la 2e conférence internationale des organisations africaines membres du conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) sous le thème "implication de l'Afrique pour faire face à la crise de la migration", organisée par le Parlement africain en collaboration avec l'association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ) et le collectif "Initiative agenda 2063" au Centre international des conférences (CIC), M. Kessé a salué les efforts de l'Algérie pour le règlement de tous les problèmes du continent africain, notamment migratoire, auxquels elle propose des solution idoines outre son engagement en faveur des peuples africains. Soulignant également la contribution de l'Algérie aux décisions relatives à la migration au niveau des Nations unies et dans des fora internationaux ainsi que son principe de règlement pacifique des crises, il a mis en exergue la forte volonté du gouvernement algérien à assurer la protection et le respect des droits de l'Homme et l'accueil des migrants. L'Algérie abrite du 19 au 21 novembre la 2ème Conférence internationale des ONG africaines, membres de ECOSOC, organisée sous le thème "implication de l'Afrique pour faire face à la crise de migration". Cette conférence se fixe comme objectifs notamment "la mise en commun des actions et ressources des acteurs étatiques, économiques et de la société civile du continent, la définition d'une stratégie commune face à la crise migratoire ainsi que la création d'une plate-forme visant un dialogue permanent et structuré au sein de la société civile". Au menu de cette rencontre, des conférences, des débats et autres ateliers inhérents notamment aux thématiques de la migration, la lutte contre la pauvreté et l'autonomisation des femmes en Afrique. Les dossiers de l'immigration, de la paix et du développement figurent en tête de liste des priorités de l'Assemblée générale des Nations unis en 2018, et ce au vu de leur importance pour le monde et l'humanité entière. Afin de faire face au phénomène de l'immigration, devenue "une crise" pour un nombre de pays, l'ONU s'attèle à la signature "d'un accord mondial" qui permettra de parvenir à un compromis et devra protéger les intérêts des pays d'accueil et des migrants à la fois et dont les négociations officielles devront débutées le 20 février prochain, dans l'espoir d'arriver à son adoption durant le mois de juillet prochain.