Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a affirmé, dimanche à Alger, que le dépistage du SIDA était "le moyen le plus efficace" pour freiner la propagation de cette épidémie. "L'Algérie a réalisé, grâce au programme national, des progrès indéniables et demeure un pays à épidémie peu active, avec une prévalence de l'ordre de 0.1%", a indiqué le ministre dans une allocution lue en son nom par le Directeur de la prévention et de la promotion de la santé, Djamel Fourar à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, coïncidant avec le 1 décembre de chaque année. M. Hasbellaoui a mis l'accent, à cet égard, sur l'impérative poursuite des mesures préventives pour réduire la propagation de ce virus, notamment en ce qui concerne les comportements sexuels à risque et la consommation de drogues injectables. A cette occasion, le représentant onusien a exprimé "la disposition des agences onusiennes impliquées conjointement à appuyer la riposte nationale sur le plan technique notamment dans les opérations de mise en œuvre et de suivi du programme financé par le Fonds mondial". Par ailleurs, le Directeur pays Onusida Algérie, Adel Zeddam a transmis les encouragements adressés par le Directeur exécutif de l'Onusida, Michel Sidebe au gouvernement algérien concernant les efforts déployés en matière de traitement, de renforcement des moyens de prévention et de dépistage. Les représentants des associations activant sur le terrain ont rappelé, en outre, leur rôle lors des campagnes organisées à travers la mise en place d'un plan préventif incluant quatre points focaux (nord, sud, est, ouest). Un plan qui s'inscrit dans le cadre d'une convention signée avec le ministère de la Santé, appuyée par le Fonds mondial de lutte contre le SIDA.