Des représentants de partis politiques et de personnalités de l'opposition ont décidé, à l'issue de leur réunion consultative tenue mercredi à Alger au siège du parti Front pour la Justice et le développement (FJD), de "maintenir le contact pour suivre les développements et prendre les positions adéquates en temps voulu". Selon le communiqué final lu par le président du FDJ, Abdallah Djaballah, il a été question d'"ouvrir la rencontre devant tous les partis et les forces vives qui adoptent cette démarche". Les participants à cette réunion ont décidé de "continuer dans la démarche de la coopération et de la concertation entre les différents acteurs politiques de l'opposition" et convenu de "l'importance du projet de réforme et de la transition démocratique (...)". Ils ont exprimé par ailleurs, "le droit constitutionnel des citoyens pour manifester et protester", appelant, dans ce sens, à ce que cela soit "de manière pacifique". Cette réunion, rappelle-t-on, a été consacrée pour débattre de la possibilité de dégager un candidat unique à la prochaine présidentielle prévue le 18 avril. Ont pris part à cette rencontre, le FJD qui a abrité la rencontre, Talaie El Hourriyet de Ali Benflis, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) de Abderezak Makri, El Fadjr El Djadid (PFJ) de Tahar Benbaïbeche et l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) de Nourreddine Bahbouh. Etaient présents également des représentants du Mouvement El-Bina de Abdelkader Bengrina, le Parti de la Liberté et la Justice (PLJ) de Mohamed Said, ainsi que des personnalités politiques à l'instar de l'ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi et le chercheur universitaire Arezki Ferrad.