La connexion internet, notamment mobile, connait ce dimanche, qui coïncide avec le début des épreuves de l'examen du baccalauréat, des perturbations notamment dans l'accès aux réseaux sociaux comme Facebook, a constaté l'APS. Contrairement à l'année dernière où l'opérateur public Algérie Télécom avait annoncé la suspension du service internet pendant la première heure de chaque épreuve pour éviter toute tentative de publication de sujets du baccalauréat sur internet, cette année aucune annonce n'a été faite dans ce sens. Depuis le début des épreuves de ce dimanche, l'accès à internet, via le fixe ou le mobile, est difficile voire impossible, pour certains utilisateurs qui n'arrivent pas à se connecter aux réseaux sociaux comme Facebook, Twiter ou Instagram. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale avait annoncé des mesures afin de lutter contre le phénomène de la fraude et contre toute tentative de fuite de sujets par voie électronique. Il s'agit, entre autre, de mesures relatives au dépôt des téléphones portables et de tout moyen de communication à l'entrée des centres de déroulement des examens, ainsi que des brouilleurs mis à la disposition des annexes de l'Office national des Examens et Concours (ONEC) par le ministère de la Défense nationale (MDN). Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait indiqué que "ce genre de mesures coercitives de lutte contre la fraude "a démontré son efficacité et a permis de réaliser des résultats positifs ces dernières années, notamment avec la création de l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication relevant du ministère de la justice, doté des moyens juridiques et réglementaires nécessaires". M. Belabed a, par ailleurs, annoncé que "trois faux sujets de baccalauréat ont été publiés sur internet dans le but de perturber les élèves", ajoutant que "les services compétents ont identifié les personnes qui sont à l'origine de ces publications et qu'ils seront poursuivies en justice".