Les pays du G7 ont appelé lundi au respect du statut d'autonomie de Hong Kong et à "éviter les violences" après plus de deux mois de manifestations en faveur de réformes démocratiques dans cette ex-colonie britannique. "Le G7 réaffirme l'existence et l'importance de la déclaration sino-britannique de 1984 sur Hong Kong et appelle à éviter les violences", est-il écrit dans une déclaration finale à l'issue de trois jours de sommet à Biarritz, dans le sud-ouest de la France. Ce territoire semi-autonome traverse depuis sa rétrocession à la Chine en 1997 une importante crise politique. La police de Hong Kong a défendu lundi le recours à des canons à eau et le tir d'un coup de semonce la veille après plus de deux mois de manifestations pro-démocratie, expliquant avoir fait face à des protestataires "extrêmement violents". Les affrontements de dimanche à Tsuen Wan, dans la banlieue de l'ex-colonie britannique, ont été parmi les plus violents depuis le début en juin du mouvement contre le gouvernement local soutenu par Pékin. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré à l'issue du sommet du G7 que les dirigeants du groupe avaient tous exprimé leur "profonde inquiétude". "Les nations du G7 veulent toutes soutenir un Hong Kong stable et prospère et nous sommes collectivement attachés à la règle: un pays, deux systèmes", a-t-il dit.