La révision ordinaire des listes électorales, ouverte samedi dernier, prend fin ce jeudi, conformément à la loi organique portant régime électoral et ce, en prévision de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain. Faisant suite à la révision exceptionnelle des listes électorales, effectuée du 22 septembre au 6 octobre, cette révision ordinaire a été ouverte en "réponse à une revendication insistante" exprimée par les jeunes citoyens pour pouvoir exercer leur droit constitutionnel, avait indiqué l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Selon le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, 128.000 nouveaux inscrits sur les listes électorales ont été recensés dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales. M. Charfi a déclaré que l'instance qu'il préside exercera les prérogatives héritées des ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice concernant les élections. Dans ce cadre, quelque 500.000 agents encadreront le scrutin présidentiel sous son autorité directe, a-t-il précisé. La loi organique relative au régime électoral, qui vient d'être amendée, place le fichier national du corps électoral composé de l'ensemble des listes électorales des communes et des centres diplomatiques et consulaires à l'étranger sous la tutelle de l'Autorité indépendante chargée des élections. L'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, se présente, lui, en qualité de candidat indépendant. La nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux candidats à la présidentielle de présenter cinquante mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d'une demande d'enregistrement auprès du président de l'ANIE, stipule la loi, qui exige la nationalité algérienne d'origine pour le candidat, devant être également titulaire d'un diplôme universitaire ou d'un diplôme équivalent.