L'expert en sécurité et l'universitaire, Mohamed Salim Hamadi a affirmé jeudi que la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation en Algérie était une tentative pour titiller les sentiments de l'opinion publique en Europe dans le but de perturber le processus électoral en Algérie et induire en erreur l'opinion publique algérienne concernant le caractère pacifique des manifestations. Réagissant à l'issue de la réunion du Parlement européen sur la situation en Algérie, le professeur des relations internationales à l'université d'Alger a déclaré à l'APS qu'il ne fallait pas s'étonner de ce genre de résolutions intervenant suite à l'appel de l'eurodéputé Raphael Glucksmann (extrême droite française) considéré comme le mentor des révolutions dans le monde arabe et l'un des responsables du chaos qui sévit dans la région arabe. Il soutient également les séparatistes et les politiciens extrémistes en Europe". "Cet appel émane d'une personnalité qui représente la franc-maçonnerie et le sionisme en Europe et qui œuvre à saper la stabilité des pays en brandissant des slogans pour les libertés et la démocratie", a-t-il précisé, soulignant que la réunion était "symbolique" dans l'objectif de soutenir certaines parties qui ne représentent pas le peuple algérien à l'intérieur comme à l'étranger. Cette résolution, poursuit M. Hamadi, reflète les déclarations de certains parlementaires français qui "misaient sur les manifestations en Algérie pour qu'ils puissent présenter la question algérienne dans les foras internationaux, exercer la pression sur les autorités algériennes ou d'appuyer certaines minorités les incitant à s'opposer contre le pouvoir". Soulignant que "le Parlement européen avait commis une erreur monumentale lorsqu'il avait dit que le sang doit cesser en Algérie", l'expert en sécurité a qualifié ces propos de fallacieux contraires à la réalité des manifestations pacifiques en Algérie. Ces dernières ont affirmé leur caractère pacifique au monde entier et que le peuple algérien est en parfaite harmonie". Cette réunion est une tentative de déstabiliser l'acte électoral en Algérie qui "garantit la sécurité de l'Etat algérien, ses institutions et son peuple ainsi que la consécration de la démocratie conformément aux spécificités et les principes de la société algérienne", a-t-il expliqué. "L'appel au respect de la liberté des libertés religieuses ne peut pas émaner d'une instance qui s'érige en tuteur des libertés religieuses, elle n'en a pas le droit", s'est-t-il indigné, rappelant que "l'Etat algérien a ses institutions qui veillent à l'application des lois". Utiliser la carte des libertés religieuses est une autre tentative d'induire en erreur l'opinion publique européenne, a fait savoir l'expert, affirmant que "la Constitution algérienne interdit tout acte portant atteinte à la liberté de croyance et garantie également la liberté de culte dans le cadre du respect de la loi".