L'amendement prévu de la Constitution "constitue le socle sur lequel repose le processus de la nouvelle vie politique du pays", a affirmé samedi à Ouargla le président par intérim du parti El-Karama, Mohamed Daoui. "La révision prévue de la Constitution prônée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, constitue le socle sur lequel repose le processus d'une nouvelle vie politique dans le pays", a souligné M. Daoui lors d'une conférence de presse animée à la maison de la presse Abdelhamid Nedjah d'Ouargla, en présence de représentants de la presse locale. Le président par intérim du parti El-Karama s'est, dans ce cadre, félicité du contenu de la dernière conférence de presse du Président de la République, qui avait abordé une série de questions nationales, dont l'ancrage d'une nouvelle vision pour la promotion de l'économie nationale, les start-up et l'investissement en général. Mettant en valeur la décision du Président de la République portant préparation d'un projet de loi criminalisant toutes formes de racisme, de régionalisme et de discours haineux, M. Daoui a mis en exergue les efforts menés pour rendre la place qui sied à l'Algérie à l'échelle internationale, à la faveur d'intenses activités de la diplomatie nationale, dont l'Algérie est devenue, a-t-il dit, "la destination de la diplomatie internationale". S'agissant des assemblées élues locales et nationales, le président par intérim du parti El-Karama a estimé que ces dernières "sont incapables d'assumer leurs missions en direction du peule", précisant qu'elles doivent être "dissoutes et élire des assemblées représentant véritablement la volonté du peuple algérien". Le parti El-Karama, a-t-il indiqué par ailleurs, "valorise l'initiative portant élaboration d'une loi visant à atténuer les accidents de la route qui endeuillent des familles, notamment dans les régions du Sud". Concernant le volet d'emploi, le président par intérim du parti El-Karama a appelé à prendre en charge le dossier qui, a-t-il estimé, connaît "des violations flagrantes" ce qui requiert, a-t-il dit, "l'intervention des hautes instances du pays pour répondre aux attentes des citoyens qui fondent de larges espoirs sur la nouvelle République.