Le ministère du Commerce engagera des consultations élargies avec les opérateurs économiques et les experts pour l'évaluation de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE) dans le but de trancher sur la possibilité de création de la Zone de libre échange Algérie-UE, a indiqué, lundi à Alger, le ministre du Commerce, Kamel Rezig. Dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la Rencontre Gouvernement-Walis, M. Rezig a fait savoir que son département "organisera la semaine prochaine un atelier au niveau du Palais des expositions qui verra la participation d'opérateurs économiques en vue de l'évaluation des accords bilatéraux en vigueur (Accord d'association Algérie-UE, Grande zone arabe de libre échange, Accord préférentiel avec la Tunisie et projet de la Zone de libre-échange continentale africaine, ZLECAF)". "Cet atelier permettra de définir les points forts et les points faibles de ces zones", a-t-il précisé ajoutant que "les consultations seront élargis ensuite aux experts avant de soumettre les recommandations finales au Gouvernement". "C'est au Gouvernement de dire quoi faire et de trancher si nous devons procéder, en septembre prochain, au démantèlement tarifaire restant (avec l'UE) ou pas (...) Nous allons voir tous cela, mais soyez assurés que nous défendrons l'intérêt de l'Algérie où qu'il soit", a soutenu M. Rezig. Pour rappel, l'Algérie est liée par un Accord d'association à l'UE, signé en 2002 et entré en vigueur en 2005. Cet accord porte sur le démantèlement tarifaire progressif jusqu'à la création de la ZLECAF en 2020. Les données du Commerce extérieur montrent la domination des produits européens dans les échanges commerciaux bilatéraux en contre partie d'exportations algériennes faibles.